L’expérience mural

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Note : Cet article suit l'évolution des théories. Version 2 datée du 14.6.2024


©️Olivier Dusong 1998-2024


L'expérience du voyage mural est une expérience de pensée qui nous permet d'imaginer ce que serait notre conscience si elle était pleinement consciente de l'éternité du PE/MR. Pour ce faire, imaginons-nous à bord de l'EterniGo, positionné à 10 mètres d'un mur. Supposons que nous mettions 2 secondes pour atteindre ce mur. Maintenant, modifions la vitesse de l'EterniGo de telle manière qu'il faudrait toujours 1 seconde pour atteindre la moitié restante du trajet.

Ainsi, notre vaisseau spatiotemporel pourrait avancer théoriquement indéfiniment vers le mur sans jamais que les moitiés restantes, se succédant indéfiniment, n'atteignent la limite du PFT. Ce voyage semblerait alors interminable pour nous.


Pour que la moitié restante reste parfaitement visible, nous pourrions également programmer l'EterniGo de manière à réduire notre stature PFS proportionnellement à la taille de la moitié restante.

Dans cette expérience imaginaire, que verrions-nous ? Tout d'abord, la distance de 10 mètres entre le mur et nous semblerait rester proportionnelle, alors que, en réalité, ce serait notre stature PFS qui serait modifié indéfiniment. Ainsi, nous aurions l'illusion que notre environnement grandit indéfiniment à mesure que notre PFS se rétrécit. Nous aurions donc l'impression de toujours avancer à la même vitesse, et le sol sous nos pieds semblerait se dilater sans fin, un peu comme si nous marchions sur un tapis roulant en sens inverse. Malgré nos efforts pour avancer, nous ne pourrions jamais atteindre le mur.


Dans cette expérience imaginaire, l'EterniGo pourrait ralentir indéfiniment, sans jamais s'arrêter. Cette expérience nous aide à mieux comprendre ce qui se passe dans le PE/MR en dehors des limites des PFT. Ici, même si la distance parcourue serait finie et mesurable en 3D, la progression semblerait s'étendre indéfiniment sans jamais dépasser les 3D. Cela nous permet de métaphoriquement entrer dans la réalité du PE/MR.


Bien sûr, on pourrait imaginer la même expérience sans modifier le PFS, la réduction du PFS est simplement intéressante pour nous faire réaliser que dans cette réalité, que la distance parcourue soit longue ou courte, sa progression demeure infinie, mais néanmoins tangible, même si elle est microscopique.


Recherche sur l'expérience murale


"L’expérience murale" sert à imaginer ralentir l’expérience du PE/MR proportionnellement aux nouvelles moitiés restantes parcourues afin de mieux se rendre compte du problème du PE/MR, mais elle ne permet pas de se rendre compte réellement de la réalité de la 6D puisque cette réalité ne nous a jamais été montrée par nos sens. "L’expérience murale" ne suffit pas à comprendre l’endroitie ni le PE/MR tel qu’ils sont dans la 6D. 


La réduction infinie de distance restante entre le mur et nous passe en effet par une "échelle PE/MR", elle-même séquencée par une "échelle TMPT" calquée sur une "Spirale 3D" dans la "5D asymétrique".


Que serait alors cette réalité "A", "B", "C" d’une "échelle PE/MR" si nous avions pleinement conscience de cette action dans la 6D ? Difficile de se projeter dans cette question puisque ni le "passé 6D" ni le PE/MR en dessous des TMPT ne nous sont connus.


"L’expérience murale" utilise l’illusion du “temps” due au manquement de nos TMPT qui émerge de "L’horizon Temporelle" du PFT pour faire une représentation 4D de l’éternité 6D.


Mais cette représentation en 4D est assurément imparfaite et erronée. Elle est utile pour se rendre compte du PE/MR mais complètement incapable de dire ce que ce PE/MR signifie dans une 6D.


”L’expérience mural” en mécanique quantique 


L'expérience du voyage mural sert comme un puissant outil de réflexion et de méditation sur les problèmes du PE/MR. On peut ainsi se demander si nous pourrions réellement ralentir indéfiniment lors de notre voyage vers le mur sans jamais s'arrêter complètement.


Est-ce qu'il y aurait un quantum d'action minimum pour nous permettre de bouger encore ?


Cette question soulève des points intéressants. En physique quantique, le concept de quantum d'action minimum se réfère à la plus petite quantité d'énergie ou d'action qui peut être quantifiée.


Dans "l'expérience murale", si l’EterniGo réduit progressivement son Point de Fuite Spatial (PFS), il réduirait sa stature à une échelle quantique, où les lois de la mécanique quantique dominent. À cette échelle, le comportement des objets est gouverné par des principes comme l’incertitude de Heisenberg et la quantification de l’énergie et du mouvement.


En mécanique quantique, il existe une limite fondamentale imposée par la constante de Planck (h), qui représente la plus petite action observable. Cela signifie que des quantités comme la position, la vitesse et l’énergie ne peuvent pas être subdivisées indéfiniment, mais sont quantifiées en unités discrètes.


Si l’EterniGo, en réduisant son PFS, atteint des dimensions quantiques, il se trouverait confronté à cette quantification. Le mouvement de l’EterniGo serait alors soumis aux fluctuations quantiques et à la granularité inhérente de l’espace-temps à cette échelle.


On pourrait alors spéculer qu’il ne pourrait plus continuer à ralentir de manière continue et infinie, car il serait contraint par le quantum d’action. En d’autres termes, il existerait une unité minimale de mouvement ou de déplacement que l’EterniGo ne pourrait pas dépasser, imposée par la nature discrète des quantités en mécanique quantique.


Ainsi, dans ce contexte, l’EterniGo ne pourrait pas ralentir indéfiniment vers le mur sans jamais s’arrêter complètement, car il atteindrait une limite quantique où la granularité de l’espace-temps empêcherait un ralentissement continu au-delà d’un certain point.


Mais puisque la réduction PFS dans "l'expérience murale" n’est pas obligatoire, il suffirait de supprimer la réduction PFS pour que l’EterniGo se comporte comme un objet macroscopique.


On pourrait alors dire que pour les objets macroscopiques, ce genre de réflexion ne s’applique pas en pratique. En raison de la grande échelle et des interactions environnementales, les effets quantiques ne domineraient pas le comportement de tels objets, bien que ces effets existent toujours à une échelle fondamentale.


Donc, si l'on ignore la réduction du Point de Fuite Spatial (PFS) dans "l'expérience murale", ce phénomène de quantum d'action ne s'appliquerait probablement pas l'EterniGo se comporterait comme un objet parfaitement macroscopique et non quantique. Dans ce scénario, on pourrait conclure que la question du quantum d'action ne serait pas pertinente.


Cependant, la réalité est plus complexe. Lorsque l'on discute du déplacement de l'EterniGo dans "l'expérience murale", on évoque forcément des distances parcourues de plus en plus petites, potentiellement infiniment petites, et donc susceptibles d'être régies par les principes de la physique quantique.


Il n'est donc pas certain que la réduction de la vitesse de l'EterniGo sur le Parcours Éternel des Moitiés Restantes (PE/MR), une fois qu'il atteint la limite de la longueur de Planck de 1.616 x 10^-35 mètres, même si lui-même ne se comporte pas en objet quantique, que l’espace traversé lui en revanche le soit.


Dans cette hypothèse cela rend l'analyse de son mouvement non évident dans le cadre de la physique quantique.


Je me pose alors cette question cruciale : est-ce qu'un quantum d'action pourrait s'appliquer même à un objet macroscopique qui tenterait de reproduire "l'expérience murale" sans réduction du PFS ? En d'autres termes, est-ce que l'objet macroscopique déterminerait un déplacement régulier conforme aux principes de la physique macroscopique, permettant ainsi à "l'expérience murale" d'être potentiellement infinie (c'est-à-dire que le mobile ne s'arrêterait jamais dans son avancée vers le mur) ? Ou bien est-ce que, au contraire, c'est l'espace parcouru restant qui deviendrait quantique, imposant alors que le déplacement soit régi par les lois de la mécanique quantique ?


Si l'objet macroscopique peut échapper aux effets quantiques et maintenir un mouvement continu sans fin, alors "l'expérience murale" pourrait demeurer valide indéfiniment. En revanche, si l'espace parcouru est lui quantique, alors le mouvement serait soumis aux incertitudes et aux quantifications possibles de la mécanique quantique, rendant le résultat de l'expérience moins prévisible et potentiellement limité dans sa continuité.


Que signifierait-il si un quantum d’action était avéré dans "l’expérience mural" ?


Si un quantum d’action était avéré dans “l’expérience murale”, cela aurait des implications profondes et paradoxales. Si l’EterniGo ne peut plus continuer sa décélération perpétuelle à cause d’un effet quantique du déplacement qu’il faudrait découvrir, une fois les moitiés restantes dépassant la longueur de Planck, l’EterniGo devrait alors cesser de bouger entre chaque moitié restante suivant son “Parcours Éternel des Moitiés Restantes” (PE/MR). Lui restant une infinité de moitiés à parcourir encore, son mouvement étant bloqué à cause du quantum d’action, il ne pourrait jamais atteindre son point final pour finaliser son trajet entre un point ”A” et ”B”.


Un autre problème significatif qui émerge de cette spéculation est que : si un “mouvement minimum” défini par un quantum d’action est requis lors de “l’expérience murale”, alors peu importe la vitesse à laquelle le mobile avance, il devrait forcément passer par chaque étape du PE/MR avant d’arriver à ce quantum d’action. Le quantum d’action est une hypothèse qui n’explique donc strictement pas comment le PE/MR arrive au quantum d’action.


Ainsi, non seulement l’arrêt serait une barrière infranchissable, qui empêcherait l’EterniGo de finaliser son chemin à cause du quantum d’action, mais de plus à cause du PE/MR le paradoxe serait alors double ! Comment atteindre le quantum d’action par le PE/MR et comment atteindre la finalité du PE/MR si le quantum d’action bloque définitivement la possibilité d’atteindre le mur ?


Dans le cadre de "l'expérience murale", la question de savoir si la réduction de la vitesse de l’EterniGo est infinie ou quantifiée est en effet cruciale.


Dans une approche où la réduction de vitesse est infinie, cela implique que chaque étape du Parcours Éternel des Moitiés Restantes (PE/MR) pourrait être divisée en une succession continue de réductions de distance. Cela pourrait signifier que l'EterniGo pourrait théoriquement ralentir indéfiniment vers le mur sans jamais atteindre complètement son objectif, illustrant ainsi un paradoxe de l’éternité du PE/MR.


En revanche, si la réduction de vitesse est quantifiée, cela suggère qu'il existe une unité minimale de mouvement ou de déplacement que l'EterniGo ne peut pas dépasser.


Cette question soulève donc des implications profondes sur la nature fondamentale du mouvement et de l'espace-temps dans "l'expérience murale", en explorant les limites entre la physique classique et la physique quantique.