L’infiniment petit fait-il partie de la 5D ?

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Version 2 du 23.3.2024

©️Olivier Dusong 2024

L’expérience de pensée de la piscine de l’EterniGo envisage l’EterniGo se transformant en un fluide qui s’agrandit jusqu’à remplir une piscine, la faisant déborder. Cette réflexion souligne que, contrairement à l’infini 5D sans bord, la piscine est limitée, et une fois devenu trop volumineux, l’EterniGo déborde, n’ayant plus assez de place. 

Cette expérience de pensée met en évidence la différence fondamentale entre un espace limité à 3D et la 5D sans bord, où la stature (PFS) de l’EterniGo, qu’elle soit d’un cm/cube ou d’une année-lumière/cube, occuperait toujours une place strictement identique par rapport au “non-bord”.

Cela illustre que les contraintes de manque de place dues à la stature sont propres au monde matériel d’un espace limité d’une piscine à un contenu 3D bien que pas valable par rapport au “non bord” de la 5D.

La “Spirale 3D”

Mais avec l’avènement du nouveau concept de la “Spirale 3D”, il semble que les bords de la piscine soient localisables en des lieux uniques en 3D malgré les “non bord” de la 5D, puisque dans cette optique la “trame 3D” s’étendrait à la 5D on ne peut plus penser que les bords de la piscine sont nulle part par rapport à l’EterniGo. En effet par le concept de la “Spirale 3D” si la “trame 3D” s’étend à l’infini dans la 5D, c’est bien que l’EterniGo prend une certaine place dans la piscine.

L’expérience du rétrécissement de l’EterniGo dans la piscine

“L’expérience de la stature” révèle également que l’EterniGo pourrait inversement se rétrécir indéfiniment pour prendre toujours moins de place dans la piscine. Cependant, même en se rétrécissant indéfiniment, le PFS de l’espace entre lui et les parois de la piscine resterait indéfiniment mesurable en des distances finies.

Voilà qui devrait suggérer au sein de la piscine une réalité limitée aux 3D, qui ne peut s’étendre en grandeur infinie dans la 5D, contrairement au parcours de l’EterniGo dans “l’expérience 5D“. Ce dernier n’étant pas fait de matière, ce qui lui permet de parcourir une distance infinie dans l’infiniment long tout en s’enfonçant de plus en plus dans le subatomique…

La métaphore de piscine permet de s’appuyer sur le PFS au lieu de s’appuyer sur une distance parcourue en spirale. Si la distance parcourue dans “l’expérience 5D“ peut théoriquement être sans limite et capable de rejoindre la 5D dans le “futur 6D“, les frontières 3D de la piscine sont elles bridées à une dimension PFS toujours mesurable en 3D. Cela est également valable avec d’autres expériences de pensée comme “l’expérience murale ou subatomique” bien que au sein d’un parcours un espace peut théoriquement se réduire indéfiniment cela ne signifie pas que la place PFS tridimensionnelle restante soit infinie sur le plan de la stature. 

Il en est de même pour la réduction infinie du PE/MR qui converge vers la destination, si les moitiés restantes se réduisent et que cela crée un paradoxe car logiquement le mouvement ne devrait jamais aboutir, et qu’il aboutit malgré tout, le PFS restant par les moitiés restantes restera indéfiniment contenu en 3D dans un espace de plus en plus restreint. Bien que la question de comment cet espace peut se restreindre par le PE/MR reste inexpliquée par le PFS, car c’est encore un problème de mouvement indépendant du PFS qui se joue dans le PE/MR.

Ainsi il faudra discerner, entre les expériences de pensée qui se préoccupent d’espace parcouru et le PFS qui reste indépendant du mouvement et n'a pas besoin de temps pour s'accomplir.L'expérience de la piscine montre que le monde de l'infiniment petit, dans le PFS de l'espace entre l'EterniGo et les parois de la piscine, devrait concerner uniquement les 3D et non l'infiniment grand de la 5D. Bien que la piscine se trouve au sein de la 5D, elle est toujours localisée par la “trame 3D” au sein de la piscine.Si je me suis plusieurs fois demandé si “l’expérience 5D” pouvait faire rejoindre l'infiniment grand en voyageant dans l'infiniment petit et qu’ainsi l'infini petit pourrait rejoindre l'infiniment grand, je dois admettre que cela est possible seulement en termes d'espace parcouru, non en terme de stature PFS.

Ainsi, lorsque nous nous référons à la réalité de notre stature (PFS), la place de la piscine est indéfiniment limitée entre les parois de l’EterniGo et celle de la piscine, quelle que soit le PFS, cette distance est toujours finie en 3D.Dans ce cas, il serait judicieux de postuler que l'infiniment petit ne peut appartenir à la 5D, comme le parcours de “l'expérience 5D” mais serait propre uniquement au 3D.

“L’expérience 5D”

Si je disais dans le chapitre 2 que “l'expérience 5D” est une expérience mentale très utile pour comprendre que dans la 5D, il n’y a plus de notion de grand ou petit, c'était sans compter sur la notion de la "Spirale 3D" et du PFS au sein de la "trame 3D". 

En dehors de la fiction de "l’expérience 5D" qui se préoccupe uniquement d'une distance parcourue et non de stature PFS, il faut se rendre à l’évidence que lorsque nous parlons de stature PFS, une piscine ne peut contenir l’univers entier. 

Cette conclusion est renforcée par la "Spirale 3D", par laquelle tous les lieux de l'univers devraient être uniques, mis à part notre incapacité à expliquer l'endroitie par le "non début" du "passé 6D" et notre incertitude quant à savoir si l'endroitie et la matière continuent d'exister dans l'éternité du "jamais commencement" du "passé 6D".

Rappelons ce qui a été dit dans le chapitre 3, une "Spirale d'EterniGo" ne pourrait être déroulée dans sa totalité, une "Spirale 4D" ne pourrait pas être infinie contrairement à une "Spirale 6D". Cela pose la question du paradoxe du "non début" et de savoir si "A" et "B" sont bilocalisés ou séparés. C’est pourquoi je crois que dans un cadre 4D, il semble que l'on ne puisse pas sortir de la 4D dans le "temps endroitique" en remontant l'origine du temps.

Le "temps endroitique" du chapitre 3 nous montre que, même avant le Big Bang, une fois la matière apparue, il n'y aurait plus d'avant ni d'après dans la 6D, car le Big Bang devient alors un point de repère dont il serait impossible de s’extraire des 4D en remontant le "passé 6D" en déroulant la "Spirale d'EterniGo" dans le "temps endroitique". 

Il ne serait paradoxalement plus possible de s'extraire de la 4D ni du point d'où la matière est apparue, et donc non plus des 3D.

En conclusion, bien que "l’expérience 5D" demeure une exploration mentale utile pour envisager les implications d’un parcours infini dans le subatomique, et symétriquement équivalent dans l’infiniment grand, cette expérience de pensée démontre qu’il est possible de parcourir une distance infiniment longue en spirale dans le subatomique. Toutefois, il est important de noter que cette expérience concerne un parcours. Si un parcours peut être infiniment long en distance dans l’infiniment petit, cela ne signifie pas que la piscine est infiniment grande en termes de PFS. 

Elle conserve son propre PFS et est donc limitée ; elle ne peut pas englober l’univers entier. Il est donc crucial de distinguer le parcours de l’EterniGo, qui peut être sans fin dans le subatomique, de la place limitée en PFS dans ce même infiniment petit."L’expérience 5D" ne doit pas nous induire en erreur en nous faisant croire que, parce que le parcours est infini, l’espace le serait aussi en termes de place matérielle. En conclusion, l’infiniment petit ne peut rejoindre l’infiniment grand qu’en termes d’espace parcouru mais pas en termes de stature PFS. L’infiniment petit devrait donc n’appartenir qu’aux 3D et non à la 5D, car par l’existence d’une "trame 3D" il serait parfaitement contenu dans un espace restreint aux limites matérielles du PFS.