Si le temps est réel, est-il qu’illusion ? Chapitre 3

Mon livre

Note : Ce chapitre suit l’évolution émergente de la nouvelle hypothèse du “temps endroitique”. Et si le temps était, malgré tout, réel ? Version 1 du 20.4.2024.


© Olivier Dusong 2018


Introduction


Jusqu’à présent, nous avons vu que j’ai avancé l’hypothèse que les paradoxes du “jamais commencement” pourraient s’expliquer par l’illusion du “non début” de la 6D et des “non bords” de la 5D. Ainsi, si les points de départ “A” et d’arrivée “B” d’un mobile étaient situés exactement au même “nulle part”, en raison de ces dimensions 5 et 6 invisibles de l’univers, les “fenêtres de vie” et les TMPT seraient responsables du mouvement et de l’écoulement du temps, qui pourrait n’être qu’un hologramme.


Cependant, contrairement à cette idée holographique, l’hypothèse du “temps endroitique” propose l’hypothèse inverse, celle d’un temps physique et parfaitement réel. Mais nous verrons ici pourquoi ce même temps pourrait nous ramener au même paradoxe du “non début” dans la 6D.


Comment l’idée du “temps endroitique” m’est-elle venue ?


Le concept du “temps endroitique” m’est venu d’une expérience de pensée, où j’ai imaginé remonter le passé de l’endroitie. Pour ce faire, j’ai utilisé la métaphore pratique du voyage de l’EterniGo. Imaginons remonter le passé du voyage de l’EterniGo en déroulant, à la manière d’un rouleau de scotch, la “Spirale d’EterniGo” du point présent “B” de sa trajectoire, et nous en éloigner indéfiniment du présent afin de tenter de remonter le passé du voyage de l’EterniGo.


Nous constaterions alors que pour atteindre les “non-bords” de l’infini en 5D, une distance infinie et donc un “temps” infini, infranchissable, serait nécessaire, nous amenant à la conclusion qu’il serait absolument impossible de rejoindre la 5D ni la 6D. Quelle que soit la durée de notre éloignement, la section de la Spirale que nous aurions déroulée entre ce point “B” et nous, resterait indéfiniment mesurable en distance et en temps, et nous ne pourrions nous extraire des 4D pour rejoindre les dimensions supérieures de la 5 et 6D.


Autrement dit, il nous serait impossible de reproduire le voyage de l’EterniGo, dans sa totalité, et donc de finaliser sa spirale, mis à part dans l’éternité du “passé 6D”. Cela est également valable avec une “Spirale 5D” en partant du présent. Imaginons que l’on lance une sonde dans l’espace intergalactique, qui continuerait sa trajectoire indéfiniment, dans l’espace et le temps, et faisons-lui dérouler une “Spirale d’EterniGo” indéfiniment… nous verrions que cette sonde ne pourrait jamais finaliser ce déroulement, car ni la 5D ni la 6D ne pourraient jamais être atteintes.


Ces expériences de pensée nous montrent que malgré les “non-bords” de la 5D et le “non début” de la 6D, chaque point de l’endroitie en 3D serait théoriquement interconnecté par des distances finies entre tous les corps de l’univers, étendant ainsi une trame 3D à l’infini dans la 5D. Cela signifierait que quelle que soit la remontée temporelle de notre voyage dans le passé, même avant le Big Bang, il serait impossible d’atteindre une distance et un temps infini entre le point “A” d’où nous ser ions partis. Cela m’a amené à déduire que les 3D devraient s'étendre à l'infini parallèlement à la "Spirale 5D".


La "Spirale 3D"


C'est à partir de cette idée que j'ai conceptualisé pour la première fois une "Spirale 3D" pouvant se superposer à une "Spirale 5D" ou à la "Spirale d'EterniGo", laquelle est déjà intégrée dans la superposition d'une "Spirale 5D" et d'une "Spirale 6D".Cette "Spirale 3D" est un concept qui soulève une question : si les 3D doivent rejoindre l'infini, cela impliquerait que, bien que la localisation dans la 5D soit impossible par rapport aux "non bords", ce principe ne s'appliquerait pas à l'endroitie, car tous les corps de l'univers seraient toujours séparés par des distances finies. Il serait donc toujours possible de déterminer les localisations de toutes choses. 


Si les 3D s'étendent à l'infini après le Big Bang, cela signifie que tous les lieux de l'endroitie devraient être géolocalisables en des lieux uniques et différents les uns des autres. Dans ce cas, on ne pourrait plus dire que les lieux sont une illusion à cause des "non bords" de la 5D, car ces lieux pourraient toujours être quelque part par la "trame 3D".


Le mouvement est-il possible par la "Spirale 3D" ?


Donc, si chaque lieu est distinct, il n'est plus suffisant de prétendre que le mouvement est impossible dans la 5D en raison des "non bord" (une explication qui était commode pour justifier que le mouvement est une illusion et ainsi rationaliser les paradoxes du jamais commencement).Si la "trame 3D" s'étend à l'infini, un objet partant d'un point "A" vers "C" doit nécessairement suivre un ordre chronologique "A", "B", "C", et ne pourrait pas être simultanément sur les 3 points, à moins d’être biloqué dans la 6D. Mais si l’on se tient à notre expérience actuelle, s’il est impossible de dérouler intégralement une "Spirale d’EterniGo", ne pourrions-nous pas envisager également que tout comme on peut concevoir une "Spirale 3D", on pourrait également le faire avec une "Spir ale 4D"?Dans cette hypothèse, « A », « B », et « C » seraient séparés et non bilocalisés, car tout comme ces points seraient distancés par les 3D, ils seraient également en des lieux uniques et séparés par une trame 4D. Il en est de même dans le PE/MR où un mobile ne peut pas passer de "A" à "C" sans passer par son point intermédiaire "B". 


Ainsi, cette séquence pose le paradoxe au mouvement dans le PE/MR. L'idée de la "trame 3D" ébranle l'idée que le mouvement serait une illusion due aux "non bord" de la 5D.


Si les points "A", "B", "C" montrent que la conjoncture endroitique évolue entre ces points, il semble logique de dire que tous les objets de l'univers changent de place à chaque étape entre ces points. Est-ce à dire alors qu'un mobile ne peut être en même temps sur "A" que sur "B" et que, par la "trame 3D", et 4D d’où nous ne pourrions pas nous extraire, l'idée du mouvement ne pourrait plus être simplement réfutée par le "non début" de la 6D et les "non bord" de la 5D ?« A », « B », « C » : Superposés ou séparés


Serait-il possible que ces points soient à la fois séparés par la "trame 3D" et la 4D et bilocalisés par le "jamais commencement" de la 6D ? S’il est aussi impossible de s’éloigner suffisamment de "B" pour s’extraire des 4D que de rejoindre ce même événement endroitique depuis le "non début" de la 6D et les "non bord", serions-nous alors face à des dimensions parallèles qui ne pourraient pas se rejoindre ? Y aurait-il alors deux réalités… l’une où l’univers peut être mesuré en 4D, et où la 6D et la 5D seraient inatteignables, et une autre où les dimensions 5 et 6D ne pourraient jamais rejoindre les 3 et 4D ? 


Ou est-ce que ces réalités parallèles sont-elles imbriquées les unes aux autres d’une façon indissociable ? Ou au contraire éternellement séparées ? Cela peut être facilement envisageable pour la superposition d’une "Spirale 3D" sur la 5D, mais est plus problématique à faire avec une "Spirale 4D" car avec notre expérience de pensée du déroulement de la "Spirale d’EterniGo", contrairement à la "trame 3D" qui n’a pas besoin de temps pour s’accomplir, il serait impossible de remonter au "passé 6D" à travers une "Spirale 4D". Puisqu’il faudrait une éternité pour rejoindre le "jamais commencement" de la 6D, on pourrait penser que si le temps est réellement factuel cela aurait été impossible car il aurait fallu traverser une éternité pour finaliser la "Spirale 6D". 


S’il faut du temps pour tracer une "Spirale 4D" de l’extérieur vers l’intérieur, une telle spirale ne pourra jamais achever une spirale 6D. Mais paradoxalement, malgré tout, si le présent est advenu malgré un "passé 6D", c’est que cette durée éternelle aurait dû être accomplie, ce qui exacerbe à nouveau le même paradoxe du "jamais commencement" !


Un "temps endroitique" factuel ?


En d’autres termes, si le temps est factuel, comment est-ce possible s’il remonte à un passé sans début ? On peut alors tantôt stipuler que traverser une éternité est possible puisque le présent est advenu, tantôt dire que l’éternité du passé est impossible puisque remonter une telle spirale demanderait une éternité. Cela crée un puissant paradoxe identique au PE/MR, bien qu’incompréhensible, ce qui ne prouve pas que cette accomplissement du présent n’est pas potentiellement une illusion de l’esprit ou au contraire une réalité. 


En attendant, nous ne pouvons que formuler des hypothèses sans certitude. Soit le temps est réel, soit il est une illusion de l’esprit. Mais dans les deux cas, on en revient toujours au même paradoxe du "non début" : s’il est réel, une "Spirale 4D" ne sera jamais finalisée pour rejoindre une "Spirale 6D". 


Si on en revient à la possibilité d’une "Spirale 4D" remontant à un "passé 6D", la question est de savoir si l'advenue du présent ou l’accomplissement du mouvement malgré le PE/MR est une illusion ou au contraire réelle. Si l’on se fie à notre expérience sensorielle du temps comme une réalité, alors l'advenu du point "B" est conjoncturellement réel, cette idée est renforcée non seulement par l’observation sensorielle, mais aussi par la "trame 3D" qui suggère que chaque point de l’univers en 5D est unique en termes de « lieu » et que "B" ne peut précéder "A"…


Cependant, cela ne nous explique en rien comment cette arrivée de l’état endroitique de "A" ou de "B" est possible, c’est juste un constat sensoriel ce qui ne nous prouve en rien que c’est une réalité ou une illusion puisque il n’y a pas de réponse sûre à cette question. 


Si l’on part du principe que la conjoncture endroitique dans la "trame 3D" est réelle, nous serons inévitablement confrontés à devoir expliquer comment et pourquoi cette conjoncture advient malgré un "jamais commencement" dans la 6D. Si le temps est factuel, la journée d’aujourd’hui n’a pas pu advenir sans la journée qui l’a précédée, si il est réel, cela s’applique à n’importe quel jour et remonte alors à un "passé 6D" indépendamment du Big Bang, puisqu'il n’y aurait pas d’origine au "temps" ; comment serait-il possible de superposer une "Spirale 4D" ?


La remontée de la spirale 4D poserait toujours le même paradoxe du "jamais commencement" et donc pose la question comment cette spirale peut-elle se superposer car cela implique de pouvoir expliquer comment "B" est advenu par un "jamais commencement". 


Si dans l’endroitie on sait que c’est par "A" que "B" peut être atteint, cela n’est plus possible dans la 6D, réitérant le paradoxe du "jamais commencement".


"A" et "B" sont-ils bilocalisés ou séparés ?


La question est alors si "A" et "B" pourraient être séparés non seulement dans la 5D à travers de la "Spirale 3D" mais également dans la 6D à travers d’une "Spirale 4D". Est-ce que le temps et donc le mouvement pourraient alors être considérés comme factuels ?


Au sein des limites de notre perception, restreinte par nos "fenêtres de vie", les points "A" et "B" de l'endroitie signalent un changement d'état de l'endroitie, de notre naissance à notre mort. Cette observation m'a amené à envisager que chaque instant définit une endroitie unique. 


Cependant, si la trame 3D se fond dans la "Spirale d'EterniGo", cela suggère qu'à un moment spécifique de notre "fenêtre de vie", ou lors de n'importe quel événement conjoncturel de l'endroitie indépendamment de notre existence, les positions changent réellement non seulement dans les 3D mais aussi dans la 5D. Cette réflexion m'a mené à comprendre que si les points sont localisables, alors les points de départ "A" et "B" d'un mobile ne peuvent pas être au même endroit, contrairement à ce qui se passe dans l’univers avant le Big Bang sans matière.Une fois la matière apparue, alors chaque point de l’endroit se trouve à des emplacements distincts malgré les "non bords". Si un mobile ne peut être simultanément aux lieux "A" et "B", alors l'idée du mouvement réapparaît. 


L'instant où un œuf se casse contribue à la dynamique de l'endroitie. Cette position, que nous nommons "B", définit une endroitie propre à ce moment. Si elle est reliée à une endroitie s'étendant indéfiniment dans la 5D, "B" ne peut précéder "A", tout comme les parents ne précèdent pas leurs enfants. Cela suggère un ordre que nous avons l’habitude d’appeler le "temps". 


Alors, "A" et "B" sont-ils séparés ou superposés ? Tridimensionnellement, ils semblent séparés, mais dans le "jamais commencement" de la 6D, le sont-ils aussi ? Et si oui, comment expliquer l'apparition de "A" et "B" ?Comment expliquer seulement l’advenue de l’endroitie si elle remonte à un passé sans début dans la 6D ? Est-il possible que "A" et "B" coexistent simultanément dans la 6D, étant bilocalisés, c'est-à-dire séparés en 3D mais bilocalisés sur toute la durée de l’événement par le même "non-début" en 6D ? 


Le problème avec la "Spirale 3D" est de savoir comment expliquer le mouvement, car il ne suffit plus de dire que le mouvement n'existe pas à cause des "non-bords" de la 5D. Si les lieux existent malgré la 5D, alors le passage entre les points "A" et "B" suit un ordre qui indique la direction de tout objet dans l’endroitie, que ni les "fenêtres de vie" ni les TMPT ne peuvent altérer ou changer ni expliquer. 


Dans ce cas, on réalise que les théories des TMPT et de la “fenêtre de vie“ bien qu’utiles pour expliquer notre perception de l’écoulement du temps, ne sont plus suffisantes pour expliquer la nature endroitique de l’univers. 


Le mouvement de l'endroitie entre ”A” et ”B”, peut apparaître plus ou moins vite ou à des générations différentes, mais l’emplacement de ces "fenêtres de vie" et le nombre de TMPT que possède un individu ne peuvent pas empêcher l’œuf de se briser ni la conjoncture endroitique de parvenir à ce moment fatidique. 


Cette réflexion m'a amené à la question cruciale. Si l’endroitie s’étend en 3D dans la 5D et que tous les points de l’univers sont absolument uniques par la conjoncture des interactions des choses qui s’y passent en chaque lieu, cela doit rendre également chaque lieu de l’endroitie unique cela rendrait la 5D irrégulière car chaque lieu serait différent.


Il serait alors parfaitement possible de se déplacer indéfiniment dans la 5D sans que les “non bords” nous empêchent de le faire contrairement à ce que j’avais évoqué, dans mes autres théories, le mouvement serait alors possible même dans la 5D.


Notre déplacement ne serait plus seulement une illusion mais factuel car une fois que le Big Bang aurait créé la matière, cet événement aurait donné naissance à chaque chose, dont nous-mêmes, nos corps étant faits de matière, nous serions prisonniers de notre stature relative à notre “Point de Fuite Spatial” (PFS). Notre vie étant limitée à notre “fenêtre de vie”, nous percevrions l’univers sous la forme d’une séquence de temps fini limité à notre génération où nous verrions l’endroitie évoluer avec des paramètres de PFS propres à notre génération.


Bien sûr, la question de savoir si tout cela ne reste pas une illusion reste également possible, du fait simple que pour que le Big Bang ait eu lieu, il aurait fallu traverser une éternité, tout comme cela est également le cas pour rejoindre nos “fenêtres de vie”.


Si l'on déroule la "Spirale d’EterniGo" depuis un point "A" ou "B", il est impossible de remonter à un passé 6D au travers des 4D. Pourtant, paradoxalement, ce passé 6D a dû être traversé pour atteindre "A" et "B", ce qui contredit cette même l’impossibilité et constitue un énorme paradoxe.


Les contradictions du "temps endroitique"


Ainsi, le "temps endroitique" soulève des questions fondamentales qui méritent toute notre attention. Si le mouvement entre "A" et "B" est rendu absolument factuel, de par la trame 3D, et l’impossibilité pour le PFS d’un mobile d’être autant sur le point "A" que sur "B", alors faut-il considérer ces points comme bilocalisés ou est-ce possible qu’ils adviennent au contraire en des moments distincts car l’objet ne pourrait réellement n’être qu’à un endroit à la fois dans la "Spirale 3D", un endroit réellement jamais atteint dans la 5D jusqu’ici ?


Si ainsi ce moment, du présent, présente par cette irrégularité de la "Spirale 3D" un état réellement jamais atteint jusqu’ici. Peut-on imaginer que le futur n’existe pas encore endroitiquement ? Imaginer qu’un temps factuel endroitique existe réellement au travers de ces états uniques à chaque instant de l’univers par la trame 3D. 


Cela semble possible puisque l’instant présent revêtirait une endroitie jamais exercée malgré une éternité, l’éternité aurait beau ne pas avoir de commencement, et l’univers aucun bord, mais puisque l’endroitie changerait en permanence depuis l’éternité, elle revêtirait des configurations uniques encore jamais expérimentées par l’univers, et cela rendrait ce moment unique de façon indépendante du "jamais commencement" il existerait un "temps endroitique" où chaque seconde de l’aiguille d’une horloge marquerait un état encore jamais atteint par l’endroitie.


Le temps est-il factuel ? Ou illusion ? 


Les deux perspectives peuvent être envisagées et défendu mais sans preuve pour le moment. La question de trancher n’est pas simple. C'est comme si, selon d'où on observe la réalité, celle-ci change, tantôt en faveur du temps, tantôt en faveur de l’hologramme. Si on considère l'endroitie depuis le passé 6D, elle serait une illusion et le "temps" aussi, mais si on considère la conjoncture endroitique depuis le présent, on pourrait penser que celle-ci est indépendante des TMPT et donc de la conscience. Dans ce cas, le temps et les 3D pourraient être factuels et non du tout holographiques. 


Dans ce cas, le "temps endroitique" souligne que les "fenêtres de vie" ne sauraient empêcher la conjoncture A et B d'arriver, ni expliquer la direction du mouvement de tout mobile dans l’endroitie. Les TMPT n’ont que le pouvoir d’accélérer ou réduire la perception de la vitesse des événements tels que la chute de l’œuf, mais ils ne peuvent pas empêcher les événements d’advenir. L’idée du temps endroitique suggère qu'un mobile, par son PFS, ne peut occuper qu'un seul endroit à la fois. 


Bien que cela semble logique dans une perspective en 4D, cela ne l’est plus dans le "non début" de la 6D. C’est ici peut-être le plus grand paradoxe de l’idée du "temps endroitique" : si on déroule une "Spirale d’EterniGo" depuis un état de l’endroitie "A", il est nécessaire de se demander d’abord comment cet état de l’endroitie est advenu en "A". Ce qui est aussi énigmatique dans un "passé 6D" que l’arrivée du présent ou l’achèvement du mouvement par le PE/MR. Le "temps endroitique" renforce les paradoxes du "non début". Ainsi, il est tout aussi impossible de s'éloigner suffisamment de "A" pour s'extraire des 4D qu'il est également impossible théoriquement de rejoindre les 4D depuis le "non début" de la 6D. 


On ne peut donc trancher facilement entre ces deux réalités contradictoires, jusqu’à preuve du contraire. Le point "A" est aussi inatteignable depuis la 6D et la 5D que ces dimensions sont inatteignables depuis le point "A" ou n'importe quel autre point conjoncturel.


Ainsi, cela pose une autre question : 


les 6D de l’univers sont-elles imbriquées ou au contraire séparées par le mur infranchissable de l’éternité et de l’infini ? 


Serions-nous ici face à des dimensions parallèles qui ne pourraient pas se rejoindre ? Des réalités opposées et pourtant parallèles ? L'une dans laquelle l’univers peut être mesuré en 4D, et où la 6D et la 5D seraient inatteignables, et une autre réalité, où les dimensions 5 et 6D ne pourraient jamais rejoindre les 3 et 4D ? Ou est-ce que, au contraire, ces réalités parallèles sont-elles imbriquées les unes aux autres ?


Cela peut être facilement envisageable pour la superposition d’une "Spirale 3D" sur la 5D, mais devient problématique à faire avec une "Spirale 4D", puisqu'il n’y aurait pas d’origine au "temps"; la remontée de la spirale 4D poserait toujours le même paradoxe du "jamais commencement" et donc pose la question de comment cette spirale peut-elle se superposer car cela implique de pouvoir expliquer comment "B" est advenu par un "jamais commencement".


Le problème avec la spirale 4D, c’est qu’en faisant l’hypothèse que le temps est factuel, alors il doit s'écouler pour se réaliser, mais si on veut retrouver son origine dans l’éternité, on remonte inexorablement à une "Spirale 6D" reproduisant ainsi le paradoxe du "jamais commencement" relatif à l’écoulement du temps. 


Cette représentation d’un temps factuel ne joue pas pour cette raison car, contrairement à la possibilité qu’une spirale 3D qui superpose la 5D, l’endroitie est partout à la fois de façon instantanée, alors que le temps doit s’accomplir pour exister, et si il faut un temps infini pour qu’il advienne alors l’histoire du temps factuel ne peut pas plus rejoindre l’éternité que l’éternité ne peut rejoindre le présent. 


Le voyage de l’EterniGo plus qu’une simple métaphore 


Cette réalité est très bien représentée par le voyage imaginaire de l’EterniGo. Ce qui se passe par cette fiction allégorique est très exactement ce qui se passe avec le voyage du temps depuis le "non début" de la 6D au présent de n'importe quelle conjoncture endroitique. Le voyage de l’EterniGo est donc bien plus qu'une simple métaphore, c’est un concept mental très utile pour se représenter la problématique de l’écoulement du temps et de la réalisation du mouvement dans une endroitie sans commencement conforme aux trois postulats du vide.


En conclusion


Si l'on considère toutes ces dimensions et leurs interactions complexes, nous sommes confrontés à des énigmes fondamentales sur la nature du temps, du mouvement, et de l’existence elle-même dans l'univers. Ces questions défient notre compréhension et devraient continuer de stimuler le débat et la recherche dans les théories de la physique et de la cosmologie. 


Que le "temps endroitique" soit une réalité tangible ou une construction conceptuelle pour expliquer nos observations, il peut jouer un rôle crucial dans la manière dont nous envisageons la suite des recherches sur ces questions. 


Cela nous rappelle que, bien que nous puissions développer des modèles et des théories pour tenter de rendre compte de la complexité de notre univers, il reste toujours un élément de mystère. Les questions sur la nature du temps, du commencement et de la fin, et sur notre propre perception de la réalité, sont au cœur de ce mystère. 


Elles nous poussent à réfléchir non seulement à l'univers physique mais aussi à notre interprétation et notre compréhension de celui-ci. Les réflexions sur le "temps endroitique" et les spirales dimensionnelles montrent à quel point nos conceptions peuvent être élargies ou limitées par les cadres théoriques que nous utilisons. 


Chaque nouvelle théorie ou idée, comme celle des TMPT, ou du "temps endroitique", offre une perspective différente sur des possibilités infinies de compréhension et d’interprétation, tout en soulignant combien ces conceptions sont potentiellement révolutionnaires ou erronées.


Ici mes recherches vont continuer dans ce sens. Le présent chapitre va évoluer en parallèle de l’évolution de mes réflexions et sera régulièrement amélioré et mis à jour pour refléter au mieux leur état.