PE/MR et 6D

Articles connexes

Le PE/MR met en lumière un paradoxe d'éternité et de "non début" parfaitement similaire à l'avènement du présent après une spirale 6D passée. Les points P et A sont tous deux impossibles à atteindre selon la 6D et le PE/MR, et ces points devraient être immuables et complètement figés. Peut-on dès lors dire que l'éternité de la 6D et celle du PE/MR sont les mêmes ? Oui, c’est logique. Le PE/MR prouve une fois de plus que le ”non début” est valable sur n’importe quel point de la spirale 6D. Le PE/MR est donc bien une manifestation de la même éternité dont parle la spirale 6D.


Concernant la théorie du big-bang, une autre question est : Est-ce un biais de raisonnement que d'affirmer que le temps aurait commencé depuis le big-bang et qu'avant il n'y avait que la 6D ?


Cette question vient du fait que, si on se place sur le plan de notre expérience temporelle, il nous paraît logique qu’à partir du big-bang, on pourrait "remonter" le temps indéfiniment sans jamais atteindre le centre de la spirale 6D, et donc que l’on ne pourrait jamais sortir de la 4D même en remontant le passé de l’avant big-bang. Seulement, cette conclusion est hâtive car elle oublie de mentionner l’immuabilité dans le passé 6D.


Il est donc possible que la 4D ne pouvait pas exister avant le big-bang. Le terme "remonter le temps" nous induit en erreur dans le contexte de l’avant big-bang ? Mais peut-être pas plus que dans le contexte du PE/MR.


Pourquoi dire alors que le temps naît du big-bang ? Disons plutôt qu'avant l'univers, sans événement, le temps ne pouvait être mesuré de la même façon que dans un univers sans frontière où l'emplacement est impossible. Cependant, dès que la matière existe, il devient impossible de s'éloigner suffisamment d'un objet pour que celui-ci devienne d'une distance infinie. Une fois que la matière existe, il est alors impossible de sortir de la trame 3D. Sauf que pour que cette matière existe, il faut être dans la 4D et non dans la 6D.


Il suffit de deux objets pour que la trame 3D s'étende entre eux. Mais qu'en est-il de leurs emplacements en dehors de leur séparation 3D ? Eh bien, ils sont nulle part dans la 5D.


Il en est de même pour les 13 milliards d'années qui séparent le présent du big-bang ? Bien sûr, si l'on envisage l'avant big-bang comme du temps et que l'on visualise remonté de l'avant big-bang par le modèle de la 4D, on n'arrivera jamais à sortir de notre représentation 4D. Pourtant, l'avant big-bang, étant contenu dans la 6D, c'est possiblement un biais que de raisonner ainsi. L'avant big-bang n'appartient pas au temps, mais bien forcément à un "non début" dans la 6D. Inutile alors de le représenter comme temporel.


Ainsi, de même que les repères 3D ne concernent que les corps entre eux, la trame 3D ne s'étend aussi longtemps que ces corps se séparent entre eux. Mais en dehors de leurs séparations, où sont-ils dans la 5D ? Que cette trame s’étende indéfiniment comme le suggère le CMB où qu’elle soit limitée, la question de où est l’endroit ne doit jamais être dissociée du passé 6D. C’est seulement dans la 4D que cette position revêt un sens.


Le déplacement est toujours relatif à leur position, mais ils restent figés au-delà de la trame qu'ils dessinent entre eux dans la 5D. Ils ne peuvent être distancés qu'entre eux mais restent uniquement dans les limites de la 4D et seraient nulle part dans la 5D et aussi dans la 6D.


Il en est de même potentiellement pour le modèle du big-bang. Le temps ne peut être mesuré qu'entre le présent et le big-bang. L'avant big-bang est parfaitement distinct de l'après big-bang car il s'étend dans une finitude. En revanche, l'avant big-bang ne connaît aucune finitude et se distingue donc nettement.


Pourtant, lorsque l'on évoque une finitude dans l'après big-bang, on oublie le PE/MR et peut-être l'illusion du TMPT. Il est peut-être essentiel de se rappeler ici que la finitude ne peut exister que par un commencement qui, selon la 6D, n'existe pas, et selon le PE/MR, le TMPT serait en fait une illusion.


Il convient de se rappeler de l'hypothèse où l'endroitie s'étendrait indéfiniment dans une 5D asymétrique. Dans cette autre optique, chaque position du présent serait alors unique selon la génération d'où la position est mesurée. Et pourtant, chacune de ces positions atteintes pose en même temps le paradoxe du jamais commencement, que ce soit dans la spirale 6D ou le "non début" du PE/MR.


Ce conflit entre l'arrivée effective, du moins perçue, et le "jamais commencement" théorique existe donc d'autant plus et reste à être expliqué. Il convient peut-être de ne pas oublier deux questions importantes :


1. La loi 3D où le mouvement existe s'étend-elle indéfiniment dans la 5D ?


2. La loi où P.A sont séparés s'étend-elle également dans la 6D ?


Lorsque l'on parle de 5D asymétrique, nous oublions possiblement que celle-ci n'existe que depuis que la matière existe. Or, si l'advenu du big-bang dépend d'un passé 6D, ce serait oublier que l'advenue de la génération d'observation et la position endroitique qui lui est associée sont relatives à la perception du TMPT, mais aussi à la non-position de cet événement dans la spirale 6D.


Revenons à la première question : pour qu'il y ait endroitie, il faut se référer à la génération d'observation. En dehors de la 4D, cette endroitie asymétrique est nulle part dans la 6D et dans la 5D.


Une fois dans la 4D, le présent est observé au travers de la génération de la conscience qui l'observe. Mais le présent peut être différent non seulement pour un chat ou un humain selon les caractéristiques des TMPT, propres à l’individu, mais aussi selon "l'univers bloc". Si l'on revient d'un séjour dans un trou noir sur Terre, on serait dans un futur et donc également dans un autre présent indépendamment des TMPT. Il pourrait donc y avoir bel et bien une réalité physique et non seulement de perception, et dans ce cas, la conjoncture endroitique ne serait pas si unique qu'elle en a l'air au travers juste de la théorie des TMPT et d'une endroitie asymétrique.