Le temps est-il factuel ou non ?

©️ Olivier Dusong 2018 


J'ai deux hypothèses à considérer :



  1. Tous les événements seraient dépendants d'un passé 6D, se situant tous au même "nulle part" par rapport au "non-début", et le passé, le présent et le futur, étant tous reliés à cette même spirale 6D, seraient superposés dans cette perspective de la 6D.


  1. Pour une raison qui reste à être expliquée, P et A ne seraient pas superposés et adviendraient séparément malgré une spirale 6D. Dans cette hypothèse, le temps serait factuel malgré un passé 6D.


Bilocation et superposition - deux notions à dissocier :


Si on utilise le voyage de l'EterniGo pour se représenter ce que pourrait être la réalité métaphoriquement, la première question serait de savoir si les points P et A se superposent, ou si, au contraire, la position de l'EterniGo serait bilocalisée sur toute sa trajectoire, mais que les points P et A seraient bien tridimensionnellement séparés. Dans cette seconde hypothèse, P et A seraient séparés par des distances en 3D, indépendamment de leur position indéterminée dans la 5D.


Bien sûr, il est tout à fait possible que, bien que les points P et A soient séparés dans les dimensions 3D, ils soient en même temps superposés parallèlement dans la 6D. De plus, il pourrait également être bilocalisé à la fois sur le plan des 3D lorsque nous considérons l'événement sous l'angle des 3D et de la 6D, et être perçu comme séparé si nous observons l'événement à travers le prisme des 4D. Il convient ici de dire que ce ne serait pas nécessairement des réalités parallèles, mais plutôt une seule et même réalité considérée selon plusieurs points d’observation à travers les dimensions.


Le temps est-il factuel ?


Supposons maintenant que le temps est factuel : dans cette hypothèse, pour une raison qui reste à être expliquée, P et A ne seraient pas superposés et adviendraient séparément malgré une spirale 6D. On s'apercevrait alors que de fil en aiguille, on pourrait remonter indéfiniment la spirale 6D… Si on inversait la flèche du temps, on s'apercevrait que l'on pourrait remonter indéfiniment dans le passé 6D sans jamais sortir de la 4D. C’est là que l’on peut se représenter le paradoxe du présent, car tout comme la 6D n’est pas atteignable, le présent ne peut être atteint depuis le passé 6D. Comment se fait-il qu'il atteint P et A ?


Selon l’incarnation et les PFT, la 6D et le PE/MR, la 4D est possiblement une illusion. Si tel est le cas, les PFT expliquent l’écoulement du “temps”, bien qu'elles n’expliquent pas ce qu’est la réalité endroitique en dehors de cette illusion de la 4D. Il faut noter ici que si A et P se superposent et qu'ils sont séparés de façon illusoire, c'est que dans la 4D, nous avons ici une explication partielle du PE/MR et du présent totalement subjectif à l'individu et à l’incarnation qui observe le mouvement.


Quand à savoir ce qu’est le mouvement en dehors de l’illusion, et comment la conjoncture est agencée dans cet hologramme de l’esprit, il nous reste à répondre à cette question.

Le PFT explique comment la perception du temps est relative, mais n’explique pas la conjoncture endroitique, ni l’ordre chronologique du PE/MR. En effet, pour que cet ordre puisse se dessiner sur l’échelle PE/MR, il est nécessaire qu’un mouvement s’effectue. Or ce ne sont pas les PFT qui induisent le mouvement physique du mobile. C’est parce que le mouvement est induit physiquement, au départ, que la traversée entre A et B devient possible.


À partir de là, il ne suffit plus seulement d’expliquer que les PFS sont des comas où l’esprit est inconscient de l’éternité du PE/MR, comme cela est évoqué dans l’expérience murale. Il nous faut expliquer comment le mobile s’est déplacé dans un ordre entre A et P.


Le défi majeur de cette spéculation est qu'elle ne fournit pas d'explication concrète à l'arrivée de l'EterniGo dans le présent. Cela impliquerait que le temps existerait réellement, remettant ainsi en cause l'idée que le PE-MR puisse être compris à travers le prisme de l'illusion. Une nouvelle approche serait nécessaire pour l'expliquer.


L'hypothèse d'un temps endroitique factuel remettrait en question l'illusion du 'Jamais Commencement' et du 'non bord'. Cela signifierait que le PE-MR devrait être complètement réexpliqué. De plus, il faudrait expliquer comment l'EterniGo peut arriver dans le présent tout en dépendant d'un 'jamais départ' dans l'éternité.


6 Un temps endroitique existe-t-il sans la conscience ? 


Peu importe notre éloignement des masses dans notre univers, la section de la "Spirale 5D" que nous déroulons restera entre ces objets et nous indéfiniment mesurable en 3D, au moins dans l'endroitie post-Big Bang. Ainsi, pour atteindre les "non bords" de l'infini 5D, un "temps" infini, infranchissable, serait nécessaire. Une fois le Big Bang ayant engendré la matière, il devient impossible de s'échapper des dimensions tridimensionnelles, du moins dans la 4D, nécessitant un temps infini et donc éternel, hors de portée dans la 4D.


Cet exercice de pensée m'a conduit à l'idée que, malgré les "non bords" de la 5D, chaque point de l'endroitie en 3D pourrait être unique et que, par conséquent, une trame tridimensionnelle devrait, en théorie, s'étendre à l'infini et se superposer à une "Spirale d'EterniGo", qui elle-même s'inscrit déjà dans la superposition d'une "Spirale 5D" et d'une "Spirale 6D".


Ainsi, bien que la localisation de la 5D soit impossible en raison des "non bords", ce principe ne s'applique plus aux corps de notre univers, qui peuvent toujours être mesurés et donc situés par rapport à d'autres objets dans la trame 3D. Cela est vrai, du moins dans la réalité perçue depuis nos "fenêtres de vie" en 4D. Cependant, il est évident que mesurer quelque chose au-delà de ces fenêtres, dans le "non début" de la 6D, présente un défi significatif pour la localisation spatiale et temporelle de tout élément dans l'endroitie. La question de comment l'endroitie a atteint l'état de n'importe quel moment de son existence devient extrêmement problématique lorsque l'on essaie de l'expliquer sous la perspective du "jamais commencement" de la 6D.


C'est pourquoi il n'est pas certain que l'endroitie puisse continuer d'exister dans la 6D. Dans cette dimension, l'endroitie pourrait, je crois, perdre toute matérialité sans le "temps" nécessaire au mouvement des électrons et des forces fondamentales, inhérentes à la matière.


**La 5D irrégulière**


Dans la limite de notre perception confinée aux "fenêtres de vie", les points de "fenêtre de vie" (A) et (B) de l'endroitie marquent un changement d'état de l'endroitie, de notre naissance à notre mort. Cette observation m'a mené à l'idée que chaque instant dessine une endroitie unique. Si la trame 3D s'intègre dans la "Spirale d'EterniGo", cela implique qu'à un moment donné de notre "fenêtre de vie", tous les points de l'univers sont localisables par rapport à nous, malgré les distances inimaginables. Cette réflexion m'a conduit à l'idée d'une dimension 5D irrégulière, où chaque point est marqué par une trame 3D définie par les entités matérielles composant notre univers et pourrait être parfaitement localisable par les 3D malgré l’impossibilité de localiser ces mêmes points dans la 5D.


Si les points sont localisables, on ne peut plus dire que le point de départ A et B d’un mobile est exactement au même endroit. Cela est vrai dans un univers post-Big Bang sans matière mais ne l'est plus dans un univers fait de matière et de vide, où la trame 3D superpose la 5D.


Ainsi, je suis passé de l'idée très pratique de l'impossibilité de se déplacer dans la 5D à la possibilité d'un déplacement rendu possible par la superposition de la trame 3D sur la "Spirale 5D". Et s'il y a mouvement, alors l’immuabilité de l'impossibilité de se déplacer dans la 5D, très pratique pour expliquer le PE/MR, s'effondre.


Si le mouvement est possible même dans la 5D, alors ce n'est plus un argument pour expliquer le PE/MR.


**La conjoncture crée un temps endroitique**


Cette réflexion m'a amené à l'hypothèse que la conjoncture crée un "temps endroitique", seulement ce "temps" ne tient pas compte du passé 6D, mais il part du principe qu'un "temps endroitique" ne peut naître qu'à partir de conjoncture et de l'ordre de cette conjoncture dans la trame 3D. Cela part d’un fait… B ne peut en effet arriver avant A. L'évolution de la conjoncture endroitique possède un ordre ; l'œuf doit d'abord tomber au sol avant de se casser. Les grands-parents précèdent les petits-enfants, et à chaque époque correspond un état changeant de l'endroitie. L'endroitie change donc non seulement par rapport à la "fenêtre de vie" et serait peut-être plus que juste une perception illusoire ?


Cette nouvelle idée m'a fait douter… le temps pourrait-il être endroitiquement factuel ? Oui, cela semblerait presque incontestable si on se place du présent pour remonter indéfiniment la "Spirale d'EterniGo", mais peut rester considéré comme une illusion depuis le "non début" de la 6D.


Alors ? Le temps est-il factuel ? Ou illusion ? Les deux perspectives peuvent se justifier ni l’une ni l’autre ne peuvent être facilement réfutées. C'est comme si, selon d'où on observe la réalité, celle-ci change, tantôt en faveur du temps, tantôt en faveur de l’hologramme.


Si on considère l'endroitie depuis le passé 6D, elle serait une illusion et le "temps" aussi, mais si on considère la conjoncture endroitique depuis le présent, on pourrait penser que celle-ci est indépendante des TMPT. En d'autres termes, même les "fenêtres de vie" ne sauraient empêcher la conjoncture A et B d'arriver (c’est sans compter le paradoxe du PE/MR) ni expliquer la direction du mouvement de tout mobile, bien que ces concepts permettent de mes mesurer et de révéler le temps et l'endroitie spécifiques au point de perception de la "fenêtre de vie".


L’idée du temps endroitique suggère qu'un mobile, par son positionnement fixe spatial (PFS), ne peut occuper qu'un seul endroit à la fois. Bien que cela semble logique dans une perspective 4D, cela n'est pas nécessairement le cas dans le "non début" de la 6D. Si chaque état de l'endroitie entre A et B est unique et qu'un mobile ne peut être simultanément en A et en B, la question se pose : la bilocation est-elle réellement possible, ou devons-nous envisager qu'elle est impossible non seulement dans la 4D mais aussi dans la 6D ?


Le concept de "temps endroitique" soulève donc des questions profondes sans apporter de réponses, mais il contribue à approfondir la complexité des paradoxes liés à l'éternité et à l'infini. Il nous interroge sur la possibilité d'une cohérence temporelle sans commencement défini dans la sixième dimension. Peut-on envisager que chaque nouvel événement se manifeste réellement pour la première fois, établissant ainsi une séquence d'avant et après distincts et irréversibles, même en l'absence d'un commencement clair, où le temps ne serait ni une illusion ni un simple hologramme ?


Cependant, si nous admettons un temps qui s'écoule, tout en reconnaissant l'existence de l'éternité à travers les trois postulats du vide, nous serions théoriquement capables de remonter le fil du temps indéfiniment sans jamais atteindre un point d'origine. En explorant mentalement la "Spirale d'EterniGo" et en remontant le cours du temps à contre-courant, nous nous heurterions à la nécessité d'un temps infini pour localiser l'origine de l'endroitie. Postuler que le temps s'écoule tout en admettant l'existence de l'éternité nous ramène inévitablement au paradoxe du "jamais commencement". Inversement, si nous nous basons uniquement sur le passé en 6D, nous n'arrivons pas non plus à expliquer l'apparition du présent, qui théoriquement ne devrait jamais exister. Le paradoxe est donc double et renvoie à la même impossibilité, que l'on considère le temps comme factuel ou non.


Le temps s’écoule t’il malgré le ”non début” ? 


En postulant l'existence d'un "temps endroitique" envisagé depuis notre présent, il devient possible de se demander si, face à une chaîne indéfinie de causes à effets, notre capacité à remonter la "Spirale d'EterniGo" jour après jour, sans jamais quitter le présent d'une durée infinie ni revisiter le même lieu, permettrait à ce temps de s'écouler malgré un "non début". Ainsi, chaque nouvelle journée pourrait-elle initier une séquence de causes à effets d'un espace parcouru infini sans commencement initial, tout en manifestant une causalité propre ?


Pourrions-nous alors supposer que, malgré un passé éternellement sans début pour des raisons encore insondables, chaque nouvel événement se produise véritablement pour la première fois ? Que le point A se manifeste puis évolue vers le point B, sans que cet enchaînement ne se reproduise jamais ?


Cette hypothèse se clarifie en imaginant le parcours fictif de l'EterniGo à travers l'endroitie irrégulière, où chaque progression spatiotemporelle de A à B, jour après jour, représente des emplacements distincts et uniques de l'univers. Face à l'infinité de l'univers, pouvons-nous envisager que l'EterniGo arrive dans le salon à un moment singulier de son histoire ? Ce raisonnement est renforcé par le fait que son arrivée au salon serait alors absolument inédite, marquant sa présence en un point géographique de l'endroitie jamais exploré auparavant.


Dans ce cadre, le "jamais commencement" propre à la 6D n'entraverait pas l'arrivée de l'EterniGo, même face à ce paradoxe. De manière similaire, lors de notre observation, bien que la chute de l'œuf au sol semble défier le "Parcours Éternel des Moitiés Restantes" (PE/MR), il finit tout de même par se briser.


Si l'arrivée de l'EterniGo dans l'endroitie n’est plus une illusion, et qu'un commencement est envisageable dans une conjoncture endroitique indépendante du "jamais commencement", il deviendra alors nécessaire d'expliquer ce phénomène et de résoudre le nouveau paradoxe qui en découle.


Si une telle conceptualisation était confirmée, elle représenterait un défi intellectuel de taille. Cela reviendrait à déclarer que l'histoire de l'univers n'a pas besoin de s'appuyer sur son passé pour exister, que l'arrivée de l'EterniGo ne nécessite pas un passé éternel pour se manifester de manière unique et totalement temporelle. Cela signifie envisager que l'endroitie a pu se former indépendamment du passé 6D de l'univers. C'est comme si l'œuf brisé n'avait pas eu besoin de parcourir un chemin avant même de disposer du temps nécessaire à sa création.



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De manière similaire, le présent ne peut émerger sans une origine clairement définie. Comment cela est possible dans la 6D ?  


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La question de l’existence d’un “temps endroitique” m’est venue en considérant l’arrivée de l’EterniGo dans le salon comme une conjoncture spatiotemporelle unique, un événement irrépétable, semblable à l’affichage d’une heure et d’une date uniques sur une horloge. La position précise des aiguilles à cet instant particulier marque un état unique de l’endroitie, distinct de tous les autres moments historiques ou futurs.


Contrairement à l’idée évoquée jusqu’ici, d’une bilocation du passé, présent et futur, le “temps endroitique” propose que la trame 3D devrait s’étendre à l’infini et se superposer entièrement à la 5D. 


Cette nouvelle cosmologie propose que si les 3D s’étendent à l’infinie, la position de l’EterniGo ne pourrait plus 

être bilocalisée mais que l’endroitie propre à l’arrivée de l’EterniGo dans le salon est unique. Sur un plan tridimensionnel, l’EterniGo ne pourrait être qu’à un seul endroit à la fois, rendant la bilocation impossible.


Dans cette hypothèse, le fait que son passé et sa position remontent à une “Spirale d’EterniGo” ne l’empêcherait pas d’être réellement pour la première fois au salon.


Jusqu’ici, j’ai expliqué que si on tente de mesurer le commencement de toutes choses passées depuis le présent jusqu’au Big Bang, cela devient impossible à réaliser entre le Big Bang et le “non début” 6D.


J’en ai donc conclu que dans l’avant Big Bang, les 3D et 4D, sans éléments d’ancrage à la mesure du temps et de l’espace, sans matière, la trame tridimensionnelle ne pouvait exister. 


Du moins si on veut mesurer l’avènement du Big Bang depuis l’éternité du passé 6D on n’arrive plus à envisager un commencement, pourtant si on mesure les événements depuis le présent, alors, c’est le contraire ; on pourrait dérouler indéfiniment la spirale de l’EterniGo, mais nous n’arriverions jamais à nous extirper d’un espace parcouru fini entre le présent et la partie déroulée. Voici pourquoi j’ai imaginé que les 4D de l’univers pourrait s’étendre indéfiniment et superposer la “Spirale d’EterniGo” de manière à ce que cette spirale, superposant déjà les 5 et 6D, superposerait également les 3 et 4D.


Dans ce nouveau modèle cosmologique, un mobile ne pouvant être qu’à un endroit à la fois, malgré un ”non début” dans la 6D. Autrement dit, le temps s’écoulerait indéfiniment malgré un ”non début” la 4D serait indépendante du non début… mais est-ce vraiment possible ? Et si oui comment ? Car si la 4D n’a pas de début qu’elle différence avec la 6D ? Et alors si le temps s’écoule indépendamment de la conscience, il nous faudra alors expliquer l’advenue de la position de toute chose puisqu’il dépend d’un passé sans début cela revient au même problème qu’un passé 6D avec une superposition de la 4D sur la spirale 6D. On en arrive au même problème que l’arrivée de l’EterniGo. Comment est-ce possible ?  


L’énigme du "temps endroitique"


La théorie du "temps endroitique", malgré son attrait pour les questions irrésolues qu'elle pose, met en lumière certaines zones d'ombre.


Premièrement, en affirmant que le mouvement est une réalité endroitique, elle omet plusieurs considérations.


1. L'existence de l'endroitie, et donc l'extension de la trame 3D sur la "Spirale 5D", nécessite un après Big Bang. Par conséquent, le concept de lieu, représenté par les points A et B, n'aurait jamais existé avant cet événement. Étant donné que le Big Bang est lié à un "jamais commencement", l'émergence des points A et B est sujette à la même problématique que l'arrivée de l'EterniGo dans le salon.


Ainsi, l'instant des points A et B dépend en réalité d'un "non début" plutôt que d'une conjoncture mesurable dans le temps, ce qui n'est rendu possible qu'à partir de la 4D et non du tout depuis le "non début" de la 6D.


De plus, même en tentant de mesurer l'atteinte du point B depuis une "fenêtre de vie" ou depuis le point A, ou n'importe quel autre événement, on est inévitablement confronté à la nécessité du "Parcours Éternel des Moitiés Restantes" (PE/MR). On constate alors que, sans l'explication apportée par les "tranches minimum de perception temporelle (TMPT)", la logique du mouvement et de l'écoulement du temps s'effondre, ressuscitant ainsi le paradoxe de Zénon.


Ce que souligne le "temps endroitique"


Le concept de "temps endroitique" soulève davantage de questions qu'il n'apporte de réponses sur l'existence du temps, en mettant en lumière les paradoxes inhérents au mouvement dans l'éternité. D'une part, il semble irréalisable que les points A et B se rencontrent dans une dimension tridimensionnelle ; d'autre part, il paraît tout aussi impossible d'atteindre ces points à travers l'éternité, que ce soit via la "Spirale 6D" ou le "Parcours Éternel des Moitiés Restantes" (PE/MR), d'où l'idée de bilocation qui s'oppose à l'impossibilité de superposition dans les 3D.


Ce dilemme est d'autant plus accentué par le fait que, une fois le Big Bang survenu, la trame tridimensionnelle de l'univers devrait se prolonger indéfiniment dans la 5D, rendant chaque point d'endroitie distinct et unique dans la 4D.


Pour que la dimension temporelle, la 4D, voie le jour, elle nécessite le Big Bang, indissociablement lié à un passé ancré dans la 6D.


Il serait peut-être judicieux de se souvenir que, dans le contexte pré-Big Bang, sans présence de matière, le concept même de "lieu" devient indéfendable, ce qui s'avère utile pour considérer le mouvement comme une illusion, aidant ainsi à comprendre que le PE/MR est une illusion et que A et B coexistent dans la 6D. Cela demeure vrai dans la 6D, mais dès le Big Bang, avec la superposition de la trame 3D sur la "Spirale 5D", l'idée de superposition de A et B devient douteuse dans la 4D.


L'impossibilité de quitter la 4D en déroulant une "Spirale d'EterniGo" depuis le présent, ainsi que l'impossibilité d'accéder aux 5D et 6D depuis le présent, entre en conflit accentuant le paradoxe. D'une part, l'impossibilité d'accéder au présent depuis la 6D et vice versa, l'impossibilité de rejoindre les 5 et 6D depuis le présent montre un mur infranchissable qui renforce plutôt le paradoxe du "temps" au lieu de le résoudre. Toutefois, cela soulève une interrogation légitime : les points A et B sont-ils superposés ou séparés par des temporalités distinctes ? Cette question semble évidente du point de vue de la mesure du temps depuis le présent et de la chronologie observée depuis ce dernier, mais elle entre en conflit avec le "non début" de la 6D, ajoutant une dimension significative de complexité au paradoxe qui nécessite une exploration plus approfondie.


Trois questions cruciales demeurent sans réponse concernant la nature de la réalité :


1. Est-ce la règle selon laquelle A et B sont bilocalisés, car ils dépendent d'un "non début" et que le temps est une illusion ?


2. Ou bien est-il vrai que la bilocation est impossible, et que A et B se manifestent à des moments distincts car ils suivent un ordre endroitique dans la 3D ?


3. Ou alors, les deux affirmations sont-elles valides simultanément, selon que l'on adopte une perspective 4D ou 6D ? Des réalités opposées mais parfaitement possibles dans des dimensions parallèles, invisibles à nos sens ?