Paradoxe de Zénon : Un faux problème ?

Dans cette section, je discute des paradoxes du mouvement de Zénon. Dans mon livre numérique au premier chapitre, je partage comment j'ai redécouvert le paradoxe de la dichotomie en 1998, sans en avoir eu connaissance au préalable. Devenu dès lors un passionné du sujet, je me suis lancé dans une quête qui m'a conduit à chercher des réponses en développant mes propres théories sur l'espace-temps.  

Plusieurs années plus tard, en découvrant que mes pensées avaient déjà été réfléchies par Zénon, je me suis également intéressé à savoir quelles tentatives d’explications avaient déjà été proposées pour tenter de les résoudre. Dans les articles suivants, je détaille pourquoi il est insensé de croire que l'on peut réfuter Zénon en invoquant la finitude d’un parcours. En effet, ses paradoxes émergent précisément du fait que les parcours peuvent être considérés à la fois comme parfaitement finis et parfaitement infinis. Cette dualité entre le fini et l’infini d’un parcours constitue le cœur des paradoxes. Ainsi, démontrer la finitude d’un parcours ne fait que renforcer le paradoxe de savoir pourquoi et comment ce parcours est à la fois infini. Je vais ici présenter tous les arguments démontrant que la solution mathématique souvent proposée pour réfuter Zénon par la finitude est en réalité une fausse solution. J’expliquerai ici point par point pourquoi la finitude est au centre des paradoxes de Zénon et comment elle confirme les paradoxes au lieu de les résoudre.

Une question cruciale, encore sans réponse définitive, qui pourrait élucider les paradoxes de Zénon concerne l'idée que le temps et l'espace, au niveau subatomique, pourraient être composés de parties indivisibles nommées quanta, semblables à des pixels. Cette hypothèse, sur laquelle j'ai moi-même spéculé et plaidé en 1998, est désormais largement discutée, souvent acceptée trop hâtivement comme certitude de l'existence de ces "pixels du mouvement". Dans l'article suivant, je souligne notre ignorance actuelle sur l'existence réelle de ces quanta. Selon la relativité générale, ils ne devraient pas exister, ce qui ne nie pas leur possible existence mais indique l'absence de consensus scientifique à ce sujet. Si leur existence était confirmée, ces "pixels du mouvement" engendreraient des paradoxes très proches de ceux posés par Zénon, suggérant que ces nouveaux paradoxes nécessiteraient eux aussi d'être expliqués pour atteindre une compréhension complète.

Enfin, dans les articles suivants, je propose une analyse critique des erreurs de raisonnement que je rencontre fréquemment.

Cette section suivra l’évolution des réflexions et des théories et sera sujette à des modifications, des ajouts ou des suppressions, afin de mieux refléter l’évolution de ces explications détaillées.