Recherche en cours sur le “point trait”

Cet article s’adresse à ceux qui ont déjà lu : 

Cette page regroupe les idées actuelles sur le "point trait". Comme un tableau sur lequel on inscrit des idées, dessine des schémas et écrit des équations que l’on corrige et reformule, ce document évoluera pour suivre l'avancement des théories émergentes. Version 1 du 18.05.2024.



Le “point trait” une durée ou non 


Le “point trait” peut être pensé tantôt comme une durée dans le ”temps endroitique” car il s’exerce entre ”A” et ”B”, tantôt comme une illusion spatiotemporelle dans le ”jamais commencement”. La réponse à cette question ne pourra jamais être claire tant que l’on aura pas répondu aux paradoxe du ”jamais commencement” du ”temps endroitique” car sans cela l’existence de celui-ci reste incertaine, et il est possible que l’univers 4D soit un hologramme au sein de “l’univers bloc“. 


Le “point trait” reste avant tout une illusion 


Si le présent est statique, alors que le temps soit factuel ou holographique, ne changera pas que dans les deux cas, le “point trait” est une illusion qui montre que notre conscience du présent s’exerce non dans un ”présent statique” mais dans une durée légèrement passée. Le ”présent statique” étant l’endroit qui se trouve derrière le “point de fuite temporel” (PFT) de “l’horizon temporel”, il faudra alors que le “point trait” émerge du “point de fuite temporel” (PFT) pour devenir la “tranche minimum de perception temporelle : TMPT”. Mais une seule TMPT ne suffira évidemment pas à faire apparaître le “point trait”.


Quel est la longueur du “point trait” ? 


Une tranche de TMPT est semblable à un “point trait” puisque sa longueur ”A” et ”B” sera perçu en un même instant. Tous ce qui se trouve en dessous du TMPT est caché derrière “L’horizon Temporelle” ce qui signifie que ”A” et ”B” seront perçu comme un seul et unique présent. Tous mouvement ou perception temporelle sur une seul tranche de TMPT est comparable à un flash instantané que l’on regarde à travers un stroboscope. Si le flash est seul nous aurons l’impression d’une instantanéités dont ”A” et ”B” seront invisibles. 


Dans ce cas l’objet apparaît bien qu’étant en mouvement rapide apparaît alors figé à notre conscience pendant une fraction de seconde. Si on fait cette expérience sur un ventilateur en marche nous verrons alors l’image du ventilateur figé dans l’espace et le temps. 


Cependant, pour que cela soit possible, le flash doit atteindre la durée d’un TMPT à environ 60 Hz (hertz). En dessous de cette fréquence, le flash ne pourra même plus être perçu consciemment car il se trouvera derrière le PFT.


Pourquoi 60 Hz ? Les ampoules LED alternent entre deux états allumés et éteints la durée de cette alternance très rapide est mesurée en hertz (Hz). Par exemple, si une LED clignote à une fréquence de 100 Hz, cela signifie qu'elle alterne entre l'état allumé et éteint 100 fois par seconde. Cependant, il est crucial de maintenir une fréquence suffisamment élevée pour éviter tout effet de scintillement perceptible par l'œil humain. En règle générale, une fréquence d'au moins 60 Hz est recommandée pour garantir une lumière stable et continue. En dessous la lumière commence à scintiller dans un effet stroboscopique qui devient visible à l’œil.


Ce que peuvent nous apprendre les leds sur notre TMPT. 


Ces données peuvent nous apprendre sur la longueur de nos TMPT, et ont peut donc postuler que la durée d’une TMPT correspond environ à 60Hz tant que l’on se trouve au dessus de cette vitesse l’action est si rapide qu’elle devrait s’exercer en dessous de la longueur des TMPT, c’est à dire derrière le “point de fuite temporel” (PFT) le fait que l’effet stroboscopique nous est invisible en dessus de 60Hz permettrait de savoir que les TMPT, devrait avoir approximativement une durée proche de 60 Hz de longueur. 


Le “point trait” manifestation des TMPT mais aussi du PFT 


Comme au cinéma, c’est la succession très rapide des images qui donne l’illusion que l’image bouge et est continue. Il en est de même pour la TMPT. Si la bobine de film s’arrête après une seule image, ou une TMPT, elle fera apparaître un flash, pour autant qu’elle atteigne la TMPT. Si la durée du flash est en dessous, elle sera derrière le “Point de Fuite Temporel” (PFT) de “L’horizon Temporel” et l’action ne sera pas consciente pour nous en tant qu’événement temporel. C’est pourquoi je préfère parler de TMPT pour décrire le “point trait” : pour que celui-ci puisse devenir visible, il faut que le “point trait” s’exerce sur une durée supérieure à la TMPT. Comme au cinéma, si la bobine du film ne projette qu’une seule image, cela ne suffit pas à donner l’illusion du temps, mais donne plutôt l’impression d’une instantanéité. Il en est de même pour la TMPT, une seule TMPT n’est pas suffisante pour inscrire le “point trait” dans un événement temporel entre ”A” et ”B”. À l’instar de la bobine de film, il est donc nécessaire qu’un événement passe sur plusieurs “images” TMPT et donc sur une échelle TMPT pour que le “point trait” sorte du domaine de l’instantanéité et devienne véritablement un événement temporel visible.


Seule la succession d’un certain nombre de ces TMPT peut donner l’impression du temps qui s’écoule et rendre consciente l’expérience du “point trait” dans notre cerveau.


Cependant, il est clair que le “point trait” ne concerne pas uniquement la TMPT, mais aussi le fait que, sur cette échelle TMPT entre ”A” et ”B”, il se passe trop de choses pour permettre à la TMPT d’analyser tout ce qui se passe entre ”A” et ”B”. C’est pourquoi ici, il est question d’un événement qui se passe derrière le “Point de Fuite Temporel” (PFT) et donc derrière “L’horizon Temporel”.


Bien que l’échelle TMPT soit nécessaire à imprimer l’expérience temporelle dans notre cerveau, le “point trait” apparaît lorsqu’un mouvement sort du “Point de Fuite Spatial” (PFS) mais n’a pas encore émergé du “Point de Fuite Temporel” (PFT). L’accumulation des PFT donne une échelle de PFT qui peut atteindre la TMPT, mais constitue une suite d’actions toujours trop rapide, malgré l’atteinte de l’échelle TMPT, pour distinguer le déroulement d’une action entre ”A” et ”B”.


Tant qu’un événement n’a pas franchi “L’horizon Temporelle” et reste derrière le PFT, il ne peut évidemment pas émerger à la conscience. Cependant, une accumulation de PFT peut former une TMPT et même dépasser cette TMPT pour constituer une échelle de TMPT. Mais si, à chaque instant, le mouvement de l’hélice est supérieur à ce que la TMPT peut discerner, alors la TMPT nous montrera notre incapacité à dissocier ”A” et ”B” en raison du fait que l’événement se situe derrière le “Point de Fuite Temporel” (PFT).


Même si l’hélice tourne à une échelle TMPT qui permet de prendre conscience de l’événement, la portion d’espace parcourue sera toujours plus importante en PFS qu’en PFT, ce qui produit le phénomène du “point trait”.


L’agrégation d’une échelle de PFT est nécessaire pour atteindre notre conscience. Pour que cela se produise, le “point trait” doit non seulement atteindre la TMPT, mais aussi parcourir une échelle TMPT afin que l’expérience du “point trait” devienne véritablement consciente pour l’esprit.


La TMPT s’étend à l’ensemble de nos sens et non seulement à la vue 


La TMPT englobe la perception du “temps” dans toute sa généralité. En effet, la TMPT peut s’étendre à tous les sens. 


Par exemple, si l'on touche un ventilateur en marche avec une plume, le son produit semblera continu, ce qui constitue un “point trait” sonore. Cette continuité est  également observée lorsque on écoute un enregistrement numérique sous la forme d’un CD ou de n’importe quel autre support numérique. Les échantillons sonores, généralement à une fréquence de 44.1 Hz, (441000 fois par seconde), donnent une impression de continuité au son. 


Mais cela peut également s’entendre à la lumière des LED. En effet elle fonctionnent par alternance entre deux états : allumé et éteint. Ce phénomène est géré par des circuits électroniques intégrés qui contrôlent la quantité de courant électrique qui traverse la LED à un moment donné. Lorsque la LED est allumée, elle émet de la lumière. Lorsqu’elle est éteinte, aucun flux lumineux n’est produit. Cette alternance entre ces deux états se produit à une fréquence très élevée, généralement bien au-delà de la perception de l’œil humain, ce qui donne l’impression d’une lumière continue. 


La durée TMPT est probablement différente pour une mouche 


Bien entendu il est à noter que si cela est valable pour les TMPT humaines, il est envisageable que le réflexe incroyable des mouches qui esquive un coups, pourrait vouloir dire que leurs TMPT pourraient être beaucoup plus nombreuses peut-être 1000Hz ce qui ferait qu’elles auraient une perception du temps extrêmement ralentis par rapport à nos 60Hz de battement TMPT par seconde. 


Cela expliquerait l’aptitude incroyable qu’elles  auraient esquiver les coups, et leur sens  incroyablement aiguisé de leur réflex. 


Le “point trait” va donc au-delà du visuel il ne concernerait non plus seulement un espace parcouru mais une tranche de temps limite qui détermine les événements que nous verrons de ceux qui nous seront inaperceptible. 


L’exemple des battements d’ailes d’une mouche.


Par exemple ces battements sont trop rapides pour que le mouvement des ailes soit perçue ce qui crée le symptôme du “point trait” qui se manifeste pas que visuellement mais également de façon sonore donnant l’impression d’un bourdonnement continue. Ici aussi tous comme pour les échantillons sonores d’un CD à 44,1 Hz, le battement de chaque aile est indissociable des autres battements tous comme l’échantillonnage du CD. Si on touche les aile l’expérience du “point trait” peut être transcrit au sens du touché etc… 


Disparition de l’effet “point trait” par l’affinage de l’échelle TMPT 


Si l’échelle de la TMPT devient suffisamment fine, le “point trait” devient alors imperceptible, tel que dans un film au ralenti et "A" et "B" seront perçus comme distincts. La question de savoir si cela est une illusion dans le "jamais commencement" reste envisageable, mais dans ce cas, il ne saurait être question de "durée" et dans ce cas, il serait possible que les 4D soient purement holographiques. 


Dans l’hypothèse inverse du "temps endroitique", on peut dire que le “point trait” s’exerce sur une durée et devient alors une durée dans cette perspective puisque la conjoncture aura réellement changé entre "A" et "B". Mais dans la perspective du "non début", il faudra expliquer comment "A" et "B" ont leur spécificité respective dans la "5D asymétrique" et comment concilier les états asymétriques de l’endroitie avec le "non début". 


Dans l’optique d’un “univers bloc“, il n’est pas exclu que "A" et "B" soient holographiques, dépendants des “fenêtres de vie“ et des échelles TMPT, mais cela n’explique pas la conjoncture d'Achille et la tortue et ne changerait pas la conjonction des instants "A" et "B".


Lorsque nous approchons une plume d’un ventilateur en marche, nous ne parvenons pas à la faire passer à travers l’hélice. Est-ce que cela pourrait être lié au “point trait”, qui changerait la perception de l’endroitie ? Je ne le pense pas.


Supposons que nous ayons l’échelle TMPT d’un arbre : nous verrions tous les mouvements extrêmement accélérés. Là où il était autrefois facile de traverser une route sans collision, la circulation apparaîtrait alors sous une forme de “point trait” impossible à traverser en étant sûr de ne pas entrer en collision. Cela ne signifierait pas que physiquement cette traversée ne serait pas possible pour un être humain doté d’une échelle TMPT propre à lui-même, mais que par l’échelle TMPT d’un arbre, nous n’aurions plus la capacité d’esquiver les véhicules.


En revanche, avec une échelle TMPT plus serrée, un individu comme une mouche pourrait voir l’hélice d’un ventilateur en mouvement au ralenti. Si la mouche vole suffisamment rapidement à travers l’hélice, elle pourra éviter sans problème les pales grâce à sa perception accrue des détails du "temps". Mais si sa vitesse n’est plus suffisante pour passer entre deux pales, alors endroitiquement elle ne pourra pas passer à travers l’obstacle quelque soit son échelle TMPT. 


C'est comme une autoroute que l’on voudrait traverser : avoir l’échelle TMPT d’une mouche ou celle d’un arbre ne changerait pas le fait qu’à pied, le risque de collision est extrêmement accru à cause de notre vitesse extrêmement faible par rapport aux véhicules. Plus la circulation est dense, plus il sera difficile d’éviter une collision. Si la vitesse augmente, comme à travers une hélice, alors un passage devient impossible sans une collision forcée. Mais ici, les échelles TMPT ne changeraient rien à cette impossibilité, car dans le “présent statique”, l’hélice n’est pas bilocalisée et n’occupe pas plus de place que le volume qu’elle occupe. Du moins dans les 4D. Mais qu’en est-il par le “non début” ?



Ne pas confondre bilocation et “point trait”


Il est nécessaire de ne pas confondre le “point trait”, qui est une illusion, avec l’hypothèse de la bilocation, qui dans la 6D pourrait être une réalité. Rappelons que si “l’univers bloc” était confirmé, ce seraient justement les TMPT et “fenêtres de vie” qui seraient à l’origine de l’illusion du "mouvement" dans le PE/MR, et donc possiblement de la projection tridimensionnelle de l’esprit sur cet “univers bloc”. Si le “point trait” est un coma de la 6D, il ne peut être considéré comme une réalité physique. Le “point trait” ne pourrait nous faire voir la bilocation de “l’univers bloc”. Le “point trait” s’exerce toujours sur une parcelle de la ”Spirale d’EterniGo”, de ce fait l’illusion holographique des 4D peut apparaître, nous empêchant précisément de voir la réalité de l’univers depuis son ”jamais commencement” dans “l’univers bloc”.


La vitesse de pénétration 


Ainsi, l’exemple peut être repris avec une autre expérience de pensée. Si on lance une balle de fusil au bon instant à travers les pales d’un ventilateur en mouvement, elle pourra théoriquement traverser sans problème l’obstacle. Cependant, si la vitesse de pénétration est trop faible, comme dans le cas d’une plume, celle-ci n’aura pas la vitesse nécessaire pour passer entre les pales au bon moment et se fera successivement repousser par les pales suivantes, empêchant toute pénétration.


Nous remarquons ici que cela n’a plus rien à voir avec le “point trait” ou l’échelle TMPT utilisée pour observer l’événement.


Ce problème est d’ordre conjoncturel et spécifiquement endroitique. Même si l’on augmentait le nombre de TMPT pour ralentir le temps, on observerait la même conjoncture endroitique pour la plume et pour la balle de fusil.


On pourrait alors conclure que le nombre de TMPT n’influe aucunement sur la possibilité ou l’impossibilité endroitique de passer à travers l’hélice. L’ajout d’un plus grand nombre de TMPT sur l’échelle ne fera que ralentir le temps, à l’exemple d’un film au ralenti.


Nous sommes ici face à une conjoncture endroitique et non à un “point trait”, qui est le fait que l’esprit associe ”A” et ”B” à un seul et même instant. Le “point trait” n’a aucun pouvoir de changement sur la destinée de la collision avec l’hélice ou non.


Le “point trait” n’est pas une réalité physique, mais apparaît lorsque ”A” et ”B” sont déjà sortis du “Point de Fuite Spatial” (PFS) mais n’ont pas encore émergé du “point de fuite temporel” (PFT). Le mouvement, bien que visible en PFS, ne l’est pas en PFT, et c’est pourquoi ”A” et ”B” sont confondus en un seul trait.


Ne jamais confondre le “point trait” avec une réalité physique


Ce sera ici ma conclusion : si au contraire le “point trait” était une réalité physique, alors un mobile serait biloqué entre ”A” et ”B”, ce qui n’est évidemment pas le cas dans le ”présent statique”. Du moins, en dehors du ”jamais commencement” du “passé 6D”.


Cependant, dans la perspective de la 6D et des 4D holographiques, des “fenêtres de vie” et des TMPT, on pourrait également argumenter que la nature endroitique est propre à la perception que nous avons de “l’univers bloc” au travers de nos “fenêtres de vie”. Non ?


C’est en effet un autre paradigme et une autre théorie tout aussi possible. Nous n’avons aucune certitude que le ”temps endroitique” existe réellement par le ”non début”. Il est donc tout aussi possible que nous vivions dans une illusion où la matière et le vide apparaissent en fonction de nos “fenêtres de vie” et TMPT, mais cela n’expliquerait pas la conjoncture endroitique du ventilateur entre la plume et la balle de fusil.


De même, la conjoncture d’Achille et de la tortue : lorsqu'il dépasse sa concurrente, il le fait dans une conjoncture unique dans le ”temps endroitique”, mais cela reste illusoire dans le ”jamais commencement”. D’où le changement de paradigmes.


Y-a-t-il une différence entre la TMPT et le “point trait” ? 


Le “point trait” est le symptôme de la TMPT. C’est une façon de voir nos propres limites à notre perception du temps. C’est la preuve que notre conscience s’exerce sur une durée et qu’elle doit d’abord émerger à notre conscience avant de pouvoir se manifester. La question peut aussi être : est-ce qu’il s’agit de conscience ou au contraire d’inconscience ? Car évidemment, si c’est l’échelle TMPT qui est à l’origine du mouvement illusoire du PE/MR, il faudrait plutôt parler ici d’une inconscience de l’éternité dans l’ultracourt. Cela est également valable si le temps est factuel. Dans tous les cas, le “point trait” est une illusion due à notre incapacité à appréhender l’éternité dans le fini.


Si tel est le cas, le “point trait” est le symptôme de l’échelle TMPT et peut-être même de l’écoulement du temps, qui pourrait être considéré tantôt comme réel, tantôt comme holographique depuis le “non début”. Le symptôme du “point trait” fait partie de la TMPT et nous permet de devenir conscients de nos propres manquements. Comme les symptômes font partie de la maladie et en sont les conséquences qui permettent de désigner la maladie, le “point trait” désigne le symptôme tandis que la TMPT désigne le mécanisme du symptôme. Bien que le “point trait” indique également l’existence de la TMPT et prouve son existence, il désigne une nuance subtile entre les deux termes. Bien que les deux fassent partie d’une seule et même chose, notre incapacité d’appréhender l’éternité de la 6D dans l’infiniment court.


©️Olivier Dusong 1998-2024