Autobiographie


Cette autobiographie sera améliorée avec le temps. Version 1 du 25.8.2024 :


Dans cette autobiographie, je vais partager avec vous mon parcours atypique qui m’a conduit à développer, depuis plusieurs décennies, des théories sur la nature du temps et la raison de son écoulement.


Bien que mon cursus académique et professionnel soit artistique et que je n’aie jamais suivi d’études universitaires ni en physique ni en philosophie, c’est en 1998 que j’ai commencé à réfléchir profondément à une question : pourquoi le temps s’écoule-t-il ? Cette question m’a amené à formuler intuitivement une théorie personnelle que j’ai nommée le “Parcours Éternel des Moitiés Restantes” (PE/MR), depuis 1998, laquelle est détaillée dans le premier chapitre de mon livre *Théories spatiotemporelles* d’Olivier Dusong.


Je suis conscient que le fait de ne pas avoir suivi une formation scientifique traditionnelle peut rendre mon travail moins crédible aux yeux de certains. Cependant, je crois que cette absence de formatage m’a offert la liberté d’explorer et de questionner les concepts temporels de manière indépendante, sans être influencé par les paradigmes préexistants.


Par exemple, durant des années, j’ai développé des théories autour du principe du PE/MR. Le “Parcours Éternel des Moitiés Restantes” (PE/MR) repose sur un concept physique simple propre au mouvement mais profondément paradoxal : pour atteindre une destination, il faut inévitablement passer par une série infinie de positions intermédiaires. Plus précisément, si l’on veut aller de "A" à "C", on doit d’abord traverser une zone médiane entre “A” et “C”, c’est-à-dire passer par un point médian "B". Une fois à "B", on doit encore franchir la moitié de la distance restante entre “B” et “C” avant d’atteindre "C", puis la moitié de ce qui reste, et ainsi de suite.


Ce processus de passage par des zones médianes continues génère une série infinie de moitiés restantes à parcourir : 1/2, 1/4, 1/8, 1/16, etc. En théorie, cela signifie qu’il y a toujours une nouvelle étape médiane à traverser, si petite soit-elle. Par conséquent, bien que le chemin puisse sembler se réduire jusqu’à atteindre la destination dans l’observation, le PE/MR pose la question de comment ce franchissement est possible si, dans le temps, il existe toujours une fraction supplémentaire de la distance à franchir.


Ce n’est que bien des années plus tard, en discutant avec mon entourage, que j’ai appris que cette théorie que je croyais avoir été seul à développer était en réalité bien connue et avait déjà été formulée dans la Grèce antique il y a plus de 2500 ans par le célèbre philosophe Zénon d’Élée, que je ne connaissais alors pas du tout encore.


Cela m’a ensuite poussé à m’intéresser aux idées d’autres penseurs ayant proposé des explications sur le paradoxe de la dichotomie de Zénon.


En étudiant Zénon à travers les écrits rapportés par Aristote, j’ai constaté que, bien que ma théorie présente des similitudes avec celle de Zénon, elle se distingue nettement de son idée de la dichotomie.


Le paradoxe de la dichotomie suggère, selon moi à tort, que le PE/MR pourrait être perçu comme une simple division. Cette interprétation a d’ailleurs été critiquée par des philosophes bien plus tard, entre la fin du 18e siècle et le début du 19e, notamment par Bergson et Deleuze.


Ces philosophes ont critiqué Zénon pour avoir segmenté le mouvement, arguant que si le mouvement est continu, il ne peut être divisé sans créer une fausse impression de discontinuité. Une critique à laquelle le PE/MR adhère parfaitement, tout comme Aristote, qui fut l’un des rares, avec Platon, à rapporter les théories de Zénon. Dans son ouvrage *La Physique*, Aristote soutient que, bien qu’un mouvement puisse être indéfiniment décomposé, la somme totale de ces segments, bien qu’infinie, ne peut que former un parcours fini. Selon Aristote, cela réfute déjà Zénon par la finitude : bien que l’on puisse diviser un mouvement en une infinité de parties de plus en plus petites, cela ne rend pas le parcours infini. Pour lui, le fait que le trajet soit fini prouve que le mouvement doit être considéré dans son ensemble, et non par une segmentation.


Je pense cependant qu’Aristote n’a pas saisi le véritable problème que Zénon cherchait à soulever. Le point crucial de Zénon ne portait pas sur la question de la finitude du parcours, car il savait parfaitement qu’un trajet entre “A” et “C”, bien que passant par une zone médiane, reste fini. Le véritable enjeu soulevé par Zénon n’était pas de contester la finitude d’un parcours en termes d’espace et de durée, mais de mettre en lumière le paradoxe lié à l’ordre dans lequel les moitiés restantes sont traversées, une à une, dans le temps (1/2, 1/4, 1/8, 1/16, etc.). Ce paradoxe réside dans le fait que l’ajout de chaque nouvelle moitié ne fait qu’augmenter une série finie de segments déjà parcourus.


La véritable question que Zénon soulève est alors la suivante : comment est-il possible de compléter ce puzzle pour atteindre une infinité de moitiés restantes tout en progressant dans le temps ? Chaque nouvelle moitié de distance à parcourir s’ajoute, une à une, dans des actions de plus en plus courtes mais néanmoins toujours finies. La nécessité de franchir chaque moitié restante, dans l’épreuve chronologique du temps, ne fait qu’ajouter un nombre fini de moitiés déjà traversées. Comment, dès lors, parcourir une infinité de ces moitiés et ainsi achever le trajet ? C’est là la véritable question de Zénon, une question qui demeure pertinente aujourd’hui. Cette interrogation équivaut à celle de lire un livre comportant un nombre infini de pages, dans l’ordre, de la première à la dernière. Comment peut-on alors espérer terminer la lecture et arriver à la dernière page si cette page n’existe pas ?


Ainsi, selon moi, Aristote, en croyant démontrer l’erreur de Zénon en prouvant que l’agrégation des moitiés restantes du PE/MR constitue un trajet fini, prouve qu’Aristote n’a pas compris les véritables enjeux du paradoxe.


Selon moi, Aristote n'a pas saisi que c'est justement parce que le trajet est fini que le paradoxe de Zénon se pose. En pensant réfuter Zénon par la finitude, Aristote semble nous induire en erreur en laissant croire que, pour Zénon, un parcours entre "A" et "C" devrait nécessairement être infini en espace et en durée. Or, Zénon était bien conscient que diviser un parcours entre deux points "A" et "C" ne le rendrait pas plus long. Pour Zénon, le "Parcours Éternel des Moitiés Restantes" (PE/MR) s'applique toujours à un trajet fini. En suggérant que Zénon se trompe parce que le parcours est fini, Aristote a, à mon avis, altéré la véritable intention de Zénon. Ce dernier n’a jamais prétendu que le PE/MR rendrait infini un parcours fini. Je pense que cette interprétation est erronée et qu’elle ne reflète pas le véritable problème soulevé par le PE/MR, qui se concentre sur la manière de terminer un trajet sans dernière moitié restante. La question n'est pas que Zénon croyait qu'un parcours entre "A" et "C" était infini, mais plutôt sur le mystère de la finalité du trajet malgré l'infinité des divisions.


C’est pourquoi, selon moi, Aristote a non seulement mal compris le paradoxe, mais l'a aussi mal transmis aux générations suivantes.


Cette erreur d’interprétation, transmise par Aristote, a selon moi conduit à une compréhension altérée du problème. Un exemple frappant est que, aujourd'hui, il est souvent admis, à tort selon moi, que les mathématiques modernes, grâce au calcul infinitésimal, réfutent Zénon en permettant de déterminer précisément la fin d'un parcours. Cette fausse solution reprend l’erreur d’Aristote en supposant que Zénon se trompe parce que le parcours est fini. Pour moi, c’est la même erreur, le même paralogisme.


En réalité, croire que l’on réfute Zénon en calculant la finitude du trajet ne fait que répéter la confusion initiale. Cela démontre simplement qu’on n’a pas compris que Zénon n’a jamais prétendu qu’un parcours devait être infiniment long entre un point "A" et "C". Cela prouve juste qu’une seule chose : le paradoxe de Zénon n’a pas été correctement compris, et cela est en partie dû à la manière dont Aristote l’a rapporté, puisque c’est la seule source disponible. Le paradoxe du PE/MR prend tout son sens dans la finitude du parcours et la difficulté de la concilier avec le PE/MR.


Dans l’article connexe, je détaille pourquoi cette interprétation me semble correcte.

Ainsi, le fait de ne pas avoir connu Zénon à l'époque, m'a permis d'aborder le paradoxe non pas comme une simple division du mouvement, mais comme un problème de passage obligé à travers des zones médianes. Cette approche change complètement la compréhension du problème. Dès lors, la dichotomie n’est plus un problème de division arbitraire que Zénon aurait introduit pour créer un sophisme, mais plutôt une question de passage inévitable à travers le “Parcours Éternel des Moitiés Restantes” (PE/MR).


Il ne s'agit pas d'un problème de division, mais de la manière de finaliser ce parcours en passant par une infinité d’étapes de moitiés restantes, qui sont des lieux physiques réels nécessaires pour terminer tout itinéraire.


Le fait d'avoir redécouvert le PE/MR par moi-même, et non de la manière erronée rapportée par Aristote, m'a permis de comprendre pourquoi le calcul infinitésimal ne réfute pas Zénon plus que la finitude ne le faisait auparavant. Cette perspective différente de celle enseignée par la philosophie académique m'a poussé à persister dans mes recherches pour résoudre ce paradoxe, en utilisant nos connaissances scientifiques actuelles et en m'appuyant sur ce que j'ai appris en autodidacte pour élaborer de nouveaux modèles théoriques.


En 2005 postulats d’une 5D :


En 2005, j'ai commencé à développer les théories de l’EterniGo, ce qui m'a conduit à envisager que l’infini, n'ayant pas de bord, ne pouvait pas appartenir au monde en 3D. J'ai ainsi postulait que l’infini devait être distingué des trois dimensions spatiales connues (hauteur, largeur, longueur). 


Dans mon livre numérique, j’explique comment, dans un tel espace, toutes les mesures en 3D deviennent impossibles en raison du “non-bord” de l’infini. De plus, tout déplacement par rapport à ces “non-bords” devient également caduc. J'ai ainsi pensé que cette dimension infinie devait être distincte des 3D et de la 4e dimension temporelle, ce qui m’a conduit à la nommer la 5D. La 5D est donc la quatrième dimension spatiale qui s’ajoute aux 3D déjà connues.


Plusieurs années plus tard, j'ai formalisé les trois postulats du vide, permettant de postuler que l'univers doit être effectivement de nature dimensionnelle infinie, mais également éternelle.


Or, si l'univers est éternel, cela signifie que si le Big Bang est le point où la matière est apparue, alors dans l'avant-Big Bang, cette matière ne pouvait pas exister. Il ne pouvait donc y avoir que du vide. Puisque le vide ne peut être contenu dans quelque chose, il doit s’étendre à l’infini dans un univers en 5D. De plus, si le vide n’a pas besoin de cause pour exister, il a toujours existé et donc de façon éternelle depuis l’avant-Big Bang. Cela m'a conduit à postuler que, si l'univers était fait de vide avant le Big Bang et le mur de Planck, il devait avoir existé sous la forme de ce vide éternel avant le Big Bang.


Postulat d’une 6D


Dans mon livre, j’explique que, tout comme il est impossible de se déplacer dans un univers sans bord en 5D, si l’univers était réellement de nature éternelle, il serait impossible de se déplacer par rapport à un « jamais commencement » de l’éternité. Peu importe notre avancée dans le temps, que ce soit une nanoseconde ou 13 milliards d’années depuis le Big Bang, nous resterions toujours au même « jamais commencement » du « non début » de l’éternité.


Je conclus que l’éternité peut être représentée comme une spirale concentrique. Cette spirale partirait de l’extérieur, où le bout de la spirale représenterait le présent, et s’enroulerait indéfiniment vers l’intérieur, dans le passé, sans jamais atteindre un premier instant du temps.


Pour intégrer cette idée, je propose le postulat d’une sixième dimension (6D) qui s’ajoute aux dimensions spatiales et temporelles que nous connaissons. Cette sixième dimension permettrait de modéliser l’éternité de manière à surmonter les limitations imposées par les dimensions que nous percevons actuellement, offrant ainsi une nouvelle perspective sur la nature du temps et de l’espace.


Les 6D et le PE/MR 


Si le mouvement est impossible dans le « Parcours Éternel des Moitiés Restantes » (PE/MR), tout comme dans la 5D et la 6D, j'ai envisagé la possibilité que le paradoxe du PE/MR soit simplement une manifestation de la 6D. En effet, si l'éternité est intemporelle, elle doit également s’exercer dans la plus infime des durées. Cette idée suggère que l’éternité pourrait Indéfiniment dans le PE/MR, rendant impossible la progression d’un point à un autre de manière conventionnelle. Le paradoxe du PE/MR, ainsi compris, pourrait alors refléter les effets d’une dimension au-delà du temps et de l’espace tels que nous les percevons, une 6D où l’éternité bloque tout mouvement en rendant impossible la traversée d’une infinité de moitiés.


La théorie des TMPT 


La théorie des « Tranches Minimum de Perception Temporelle » (TMPT) repose sur l'idée que nos sens ne peuvent percevoir l'éternité que par l'intermédiaire de ces « tranches » de temps. Chaque durée n'est perçue qu'en fonction de ces TMPT, et en dessous de ce seuil, la durée restante dans l’éternité du PE/MR devient infiniment courte, rejoignant ainsi la véritable nature de la 6D, où le temps s'annihile. Autrement dit, le temps serait constitué de ces TMPT, comparables à des pixels temporels. Une fois cette limite dépassée, l’action actuelle cesserait d'exister dans notre esprit et serait remplacée par l’action suivante, créant ainsi l’illusion d’un temps qui s’écoule.


Dans cette hypothèse, le temps tel que nous le concevons ne serait qu'une illusion produite par ces TMPT. Sans ces tranches minimales de perception, le temps ne pourrait plus s'écouler, et l'éternité se révélerait telle qu'elle est : intemporelle.


2024 : harmonisation avec la théorie de la relativité


En 2022, j’ai pensé que ma cosmologie en 6D pourrait être parfaitement compatible avec la théorie du Big Bang, élaborée principalement par Georges Lemaître, qui propose que ni le temps ni l’espace n’existaient avant le Big Bang. Il aurait fallu que le Big Bang se produise et que la matière apparaisse pour que l’espace puisse être mesuré en 3D, grâce aux distances entre les corps célestes. Sans la matière, les trois dimensions de l’espace n’existeraient pas, seul le vide, la 5D, et l’éternité subsisteraient.


De même, sans un début de la matière et un événement marquant avant le Big Bang, le temps n’aurait pas existé. Seuls le vide, la 6D, et la 5D auraient prévalu. Selon moi, Lemaître et la théorie de la relativité ont raison de dire que l’espace et le temps ne pouvaient exister dans un univers sans commencement en 6D, ni sans la matière nécessaire pour mesurer l’espace-temps tel que représenté dans la relativité.


Cette biographie n’est pas terminée et sera améliorée au fil du temps. Il est à noter que ce n’est qu’en 2023 que j’ai finalement décidé de créer ce site pour exposer, pour la première fois, mes nombreuses idées. Bien que je ne vais pas toutes les détailler dans cette biographie, du moins dans un premier temps, vous trouverez ici les bases qui, je l'espère, vous donneront envie d'explorer davantage mes théories. Chaque article est accompagné d'une section de commentaires, et je serais heureux de pouvoir discuter avec vous de ces sujets.