Voyage temporel par le ”vortex 6D” Chapitre 4

Dans ce chapitre, je vais aborder  une hypothétique porte spatiotemporel que j’ai appelé le ”vortex 6D”. Ce chapitre est en construction et suivra l’évolution des théories. Version 1 du 22.6.2024


Comme nous l’avons vu dans les chapitres précédents, le gros paradoxe que soulèvent les questions que je pose est comment le présent peut-il advenir s’il dépend d’un “passé 6D“ sans commencement, conformément aux ”trois postulats du vide”.


Nous avons vu que, contrairement au temps mesuré depuis la matière formée au Big Bang, le passé de l’avant Big Bang ne peut plus appartenir au temps puisqu'il appartient à une éternité qui remonte à un ”non début” dans le “passé 6D“. 


Nous avons également vu que ce problème du ”non début” se poserait également si on postule que le temps est réel, tel que proposé par le ”temps endroitique” dans le chapitre 3. 


Pour ces raisons, il est judicieux de se demander si le temps pourrait n’être simplement plus possible dans la 6D, il est possible que le ”vortex 6D” puisse un jour être confirmé, 


Pour illustrer ce vortex,, imaginons quelques nouvelles expériences de pensée. Imaginons-nous marcher sur une plage, laissant des empreintes de pas dans le sable. Considérons ces empreintes depuis l’hypothèse du “jamais commencement” de la 6D.


Dans cette perspective, chaque empreinte n’est pas simplement un point dans une séquence linéaire de temps, puisque ces empreintes de pas, vues sous l’angle de la 6D, existent toutes à la fois, connectées par un seul et unique “jamais commencement” qui serait ici le fameux ”vortex 6D”.


Focalisons maintenant notre attention sur les étapes « A », « B », « C » de notre trajectoire. La dernière étape, « C », est notre position actuelle dans l’espace et le temps. Imaginons que ce point « C » coïncide avec la catastrophe de nucléaire de Fukushima en 2011, lorsque le réacteur a explosé.


Si le “temps” est une illusion et que la catastrophe de Fukushima dépend du même « non début » que « A » et « B », alors on pourrait envisager que la conjoncture « C » où la catastrophe advient, est strictement au même “endroit” que « A » et « B ». Le simple fait de comprendre cela pourrait possiblement ouvrir le vortex 6D.


Spéculation : L’univers bloc est-il réversible ?


Dans cette hypothèse, le temps serait une gigantesque illusion n'existant qu'au sein de notre interprétation incomplète de la réalité. Une civilisation capable de comprendre la réalité au-delà de cette illusion pourrait s'en échapper et devenir maître de son destin.


Elle pourrait empêcher la catastrophe de Fukushima en revenant dans le passé avant la construction de la centrale en la conjoncture de « A » en décidant de ne pas construire la centrale, de sorte qu'arrivé en « C2 », la catastrophe nucléaire serait évitée et l’histoire changé sur un nouveau chemin « A2», « B2 », « C2 ». 


Le Vortex 6D


Si l’hypothèse était un jour confirmée que tous les points dans le temps (« A », « B », « C ») existeraient simultanément dans l’éternité 6D. Si nous parvenons à comprendre et à manipuler cette structure 6D, nous n’aurions même pas besoin de voyager entre ces point il suffirait juste de comprendre que ces point se touchent pour instantanément se rendre à n’importe quel point de l’espace et du “temps” et en apporter des modifications. 



Est-ce que le voyage temporelle pourrait créerait un univers parallèle ? 


Cela soulève la question : est-ce que cela créerait un univers parallèle ? Ou serait-ce simplement un même univers qui pourrait exister avec plusieurs couche de réalités temporelles parallèles ?

Le paradoxe du grand-père tué


Ce paradoxe, bien connu dans l’univers scientifique, bien que morbide, reste utile. On pourrait le réécrire dans le cadre du ”vortex 6D”. 


Dans ce scénario un voyageur temporel retourne dans le passé par ”vortex 6D” et tue son grand-père, empêchant ainsi celui-ci de rencontrer sa grand-mère. Dans la conception linéaire classique du temps, cela créerait un paradoxe : une fois le grand-père tué, le voyageur ne pourrait exister pour revenir dans le passé et commettre l’acte, rendant ainsi ce type de voyage paradoxal et apparemment impossible dans un cadre temporel linéaire.


Cependant, dans la perspective du “jamais commencement” du vortex 6D, l’écoulement du temps serait holographique et donc illusoire. En dehors de cette illusion de l’esprit trompé, le temps dans l’éternité 6D ne suivrait pas une ligne droite immuable de cause à effet. Au lieu de cela, si une modification telle que le meurtre du grand-père était faite, on peut se demander si ses enfants et petits-enfants, ayant été engendrés avant le voyage temporel et donc avant le meurtre du grand-père, continueraient à exister sur leur ligne temporelle en 2024, bien que le grand-père aurait été tué en 1940 “après coup” de la naissance de ses petits-enfants. On pourrait envisager que sa famille continue de vivre en 2024, et que parallèlement, cela crée une nouvelle ligne “temporelle” en 1940. Faudra-t-il ici parler d’un univers parallèle ou plus simplement d’une réalité temporelle parallèle? Ici est la question. Une fois le grand-père mort, il est possible que cela change fortement la réalité.


Dans cette spéculation, la réalité pourrait se dérouler en multiples couches, où chaque modification crée, grâce au voyage temporel du ”vortex 6D”, une nouvelle couche de réalité. Ces réalités navigueraient parallèlement par la suite en se superposant. Il y aurait alors deux réalités parallèles qui se juxtaposeraient : la première où le grand-père rencontre la grand-mère et donne naissance au voyageur temporel, et une deuxième réalité qui se juxtapose à la première, où le petit-fils revient pour tuer son grand-père.


En tuant son grand-père, le voyageur ne détruirait pas nécessairement sa propre existence dans sa ligne temporelle d’origine puisque qu’il serait né avant ce meurtre, bien que ce meurtre soit dans le passé. Ce meurtre s’exercerait entièrement dans la ligne temporelle du petit-fils; il créerait simplement une nouvelle ligne temporelle où le grand-père, au lieu d’être vivant en 1940, serait désormais mort. Cela ne signifie pas qu’avant cela il était vivant dans la ligne temporelle du petit-fils. C’est pourquoi il est possible qu’il ne se soit pas lui-même mis en danger en tuant son propre ancêtre.


Spéculons maintenant que cela crée une seconde histoire parallèle temporelle qui commence en 1940 où la grand-mère fait des enfants et fonde une nouvelle famille, jusqu’ici inexistante, avec un autre homme.


Est-ce que ces nouvelles personnes se retrouveront dans la même réalité temporelle que les petits-enfants du grand-père? Probablement pas, à moins que cela crée un double de la grand-mère dans la même ligne temporelle. Il est plus probable que cela créera une seconde histoire où la grand-mère serait dans une autre réalité parallèle. Mais alors, la grand-mère serait-elle doublée?


Dans sa version première, elle aurait ses petits-enfants de la première réalité, puis de la deuxième?


Parallèlement, le grand-père mort ne construit pas sa maison familiale ni sa famille, qui disparaît instantanément avec la maison à l’époque du voyageur temporel. De plus, le corps du grand-père, enterré la première fois dans un certain cimetière, va-t-il se retrouver dans un autre cimetière? En effet, supposons qu’en tuant le grand-père, il soit enterré dans un autre cimetière, sa dépouille passerait-elle instantanément d’une tombe à l’autre par téléportation ou, au contraire, sa dépouille serait-elle doublée: l’une dans la réalité non modifiée en 2024 et l’autre dans la réalité modifiée en 1940?


Il est aussi possible que cela ne crée pas d’univers parallèle et dans ce cas lorsque le petit-fils retourne dans son propre temps, il verra que, contrairement à lui, ses parents et ses frères et sœurs n’existeraient plus dans cette réalité parallèle qu’il aurait lui-même transformée.


Cela ne signifie pas qu’ils ne continueraient pas d’exister dans le premier univers parallèle, jusqu’au moment où le voyageur tue le grand-père, mais au moment où le grand-père sera tué, continueront-ils à exister parallèlement dans leur propre niveau de réalité dans un univers parallèle ou cesseront-ils d’exister dans cette réalité parallèle également ?


Les deux possibilités sont envisageables. Dans l’hypothèse où les frères et sœurs n’auraient pas eux-mêmes fait le voyage, il se pourrait que la seconde réalité transformée ne concerne uniquement le voyageur temporel. L’autre idée, c’est qu’au moment où le grand-père est tué, tout ce que le grand-père aurait fait, y compris sa famille et la maison familiale, cesserait d’exister également dans la première couche de réalité.


Le voyageur pourrait naturellement envisager de repartir dans le passé au moment où il s’apprête à tuer son grand-père, pour ne pas le faire, et reviendrait à nouveau dans la même réalité parallèle d’où il serait parti, mais cela ferait une troisième couche de réalité distincte des deux autres déjà existantes.


Ce dernier voyage ouvrirait la porte à la possibilité de modifier le passé sans altérer irrévocablement le présent du voyageur temporel d’où il était parti, mais la question de savoir si cela annulerait les deux autres réalités parallèles ou si celles-ci continueraient d’exister indépendamment une fois engendrées se pose. Soit la réalité s’efface, et dans ce cas, s’il tue son grand-père, il se tuera lui-même et toute l’histoire serait alors effacée à partir de ce meurtre pour recréer une histoire totalement différente sans l’existence de sa famille et avec l’existence d’une autre famille si sa grand-mère avait eu des enfants avec un autre homme.


Si Hitler avait été tué 


Imaginons maintenant, pour complexifier les choses, que ce grand-père soit Hitler. Si un voyageur temporel réussissait à retourner dans le passé et à tuer Hitler avant qu'il ne prenne le pouvoir, cela pourrait probablement empêcher des millions de morts, y compris les victimes de l'Holocauste, et éviter les ravages de la Seconde Guerre mondiale. Un tel acte aurait des conséquences profondes et vastes sur l'histoire mondiale.


Si Hitler était tué avant de mener ses actions, la réalité se scinderait en deux couches distinctes :


  1. La première réalité resterait inchangée, où Hitler a survécu, mené la Seconde Guerre mondiale, et provoqué l'Holocauste. Cette réalité inclut la formation de l'État d'Israël après la guerre, en partie comme réponse à la Shoah.
  2. La deuxième réalité émergerait suite à l'intervention du voyageur temporel. Dans cette couche, Hitler est tué avant de pouvoir déclencher la guerre. L'Europe, l'Allemagne, et le monde entier auraient une histoire radicalement différente. L'Holocauste n'aurait pas lieu, les millions de vies perdues seraient sauvées, et les événements géopolitiques de l'après-guerre, y compris la création de l'État d'Israël, pourraient ne pas se produire ou se dérouler différemment.


Cette nouvelle réalité serait façonnée par l'absence des événements provoqués par Hitler. Le paysage politique, social et culturel de l'Europe et du monde serait modifié de manière imprévisible. Les alliances, les rivalités, les frontières, pourraient suivre des chemins très différents.


En revenant dans le présent, le voyageur temporel se retrouverait dans cette nouvelle réalité parallèle où la Seconde Guerre mondiale, telle qu'il la connaissait, n'a jamais eu lieu. Dans cette réalité, ses parents, ses frères et sœurs n'existeraient pas, remplacés par une autre famille du côté de sa grand-mère. Cette situation serait profondément troublante, car il se retrouverait dans un monde où non seulement l'histoire mondiale est différente, mais où sa propre histoire personnelle a été complètement réécrite. Il devrait alors naviguer dans une réalité où ses souvenirs et ses relations n'ont plus de place, et où il doit s'adapter à une vie qui n'est plus la sienne.


Ce scénario fictif met en lumière la complexité des conséquences d'un voyage dans le temps et d'une intervention dans des événements historiques majeurs. Les changements apportés par l'acte du voyageur temporel ne seraient pas limités à des événements isolés, mais créeraient des ondes de choc à travers toute la structure de l'histoire humaine, modifiant fondamentalement la trajectoire de nombreuses vies et de nations entières.


Ainsi, le meurtre de Hitler par un voyageur temporel ne se contenterait pas de sauver des vies ; il redéfinirait l'histoire elle-même, créant une réalité parallèle où les horreurs de la guerre et de l'Holocauste ne se seraient jamais produites, mais où l'ordre mondial serait radicalement différent.



L’hypothèse du temps irréversible


Cependant, il se pourrait aussi que le temps soit factuel selon la perspective du "temps endroitique". Dans ce cas, "C" adviendrait indépendamment du "jamais commencement", similaire à "C" à la fin de la traversée d’une échelle PE/MR. Cela suggérerait que le temps n’est pas réversible, conformément à l'impression que celui-ci nous donne à travers notre expérience.


L’endroitie : le disque dur de l’univers ?


Dans cette autre hypothèse, l’endroitie changerait à chaque instant en un état jamais atteint et ceci indépendamment du "non début". Bien que ce paradoxe resterait à expliquer, l’état endroitique de l’univers en "C" ne pourrait advenir sans au préalable être passé par les étapes "A" et "B". Tout comme on ne pourrait finaliser la construction d’une maison par son toit avant d'avoir construit les étages inférieurs. Les traces de pas dans le sable que nous aurions produites par notre passage sur l’espace et le temps témoigneraient de notre passage en "A", "B", "C", et d’un ordre séquentiel indispensable pour pouvoir expliquer notre position dans l’espace et le temps en "C".


Notre position dans l’espace et le temps pourrait alors être considérée comme des empreintes physiques laissées sur l’endroitie. C’est comme si l’endroitie devient le ”disque dure” de l’univers et ”C” contient l’information et la mémoire de ”A” et ”B” sans quoi, cette position endroitique ne pourrait pas exister. 



La position "C" aurait en elle l’information de l’histoire de l’univers entier qui l’a précédé tout comme le présent et notre propre position spatiale.


Dans la perspective du ”temps endroitique” que je propose malgré la 6D, si celui-ci n’empêche pas "C" d’arriver en un moment unique indépendamment du "non début", alors la position de "C" contiendrait l’histoire de l’univers entier et donc celle de sa conjoncture passée, incluant les positions antécédentes de "A" et "B".


De la même façon que je ne pourrais pas exister sans mon père, bien qu’il soit décédé, je porterais l’existence de mon père en moi. 


Le passé existe-t-il au travers du présent ?


Il y a ici deux hypothèses : soit le passé n’est déjà plus dans le “temps endroitique”, soit l’espace-temps est figé dans la 6D et “A”, “B”, “C” coexistent dans un “univers bloc”.


Ce sont donc ici deux spéculations différentes. Dans la première, seul le présent existe, tandis que le passé n’existe plus et le futur n’existe pas encore. Dans cette hypothèse du “temps endroitique”, le présent se déplace comme une vague déferlant depuis le large jusqu’à la rive. Une fois les événements passés, ils n’existent plus car la vague du présent a changé d’endroit.


Mais dans l’optique du “non début” du “passé 6D”, la position de la vague sur “A”, “B”, “C” contiendrait l’histoire de son apparition bien avant qu’elle soit apparue dans le “jamais commencement” du “passé 6D”. Dans cette perspective, si j’ai une photo passée de choses qui n’existent plus, comme les tours jumelles détruites lors de l’attentat du 11 septembre 2001, cette photo ne serait pas simplement une trace de leur existence passée. Elle contiendrait l’information complète de leur existence dans l’histoire de l’univers bloc.


Ainsi, cette photo témoignerait de la réalité passée des tours jumelles et de leur place dans l’univers bloc, où chaque moment du passé, du présent et du futur coexiste simultanément. Cela signifie que le passé, bien qu’il ne soit plus accessible directement, continue d’exister en tant qu’élément intégral et indissociable de la structure de l’univers bloc. 


On peut alors spéculer que s’ils n’existaient plus, elles disparaîtraient également de la photo. La photo deviendrait potentiellement une preuve que ces tours existent toujours intactes dans le passé.


Dans cette perspective, la photo ne serait pas seulement une trace de leur existence passée, mais une preuve tangible de leur réalité continue dans le passé de l’univers bloc. Chaque élément figé dans la photo serait un témoignage de leur présence à un moment donné dans l’espace-temps, confirmant que bien que nous ne puissions plus interagir avec ces tours dans le présent, elles continuent d'exister dans le passé figé de l'univers bloc. Cela renforce l'idée que le passé, bien qu'il ne soit plus accessible directement, conserve son existence et son intégrité au sein de la structure de l'espace-temps de la 6D.


Dans cette hypothèse, si je fais un dessin, ce dessin ne peut exister uniquement par le fait que je continue d’exister dans le passé figé de “l’univers bloc”.


Mon dessin pourrait en effet ne pas exister sans mon existence toujours d’actualité dans le passé. Dans “l’univers bloc”, l’idée que le passé reste actuel dans les choses présentes prend une signification très différente de celle de l’hypothèse du ”temps endroitique” où la photo ou le dessin n’est qu’un témoignage d’un passé qui n’est plus. La vraie question qu’il est alors intéressant de se poser est la suivante : le passé existe-t-il toujours non seulement en tant qu’événement révolu, mais toujours existant, oui ou non ?


Transposons cette spéculation à un espace parcouru 


Cette question peut être transposée à ma position dans l’espace et le temps. Supposons que je me déplace sur un trajet entre « A », « B », « C », et que ”C” représente le moment présent où je me trouve actuellement. Dans l’hypothèse de “l’univers bloc”, ma position en ”C” contient non seulement l’instant présent mais toute l’information du passé, et ce moment coexiste avec mes positions ”A” et ”B”, où je me trouve toujours actuellement dans “l’univers bloc”. 


Dans cette optique, “l’univers bloc” serait la 6e dimension de l’univers, ouvrant la possibilité, par un changement d’état de conscience, de comprendre que je suis sur ”C” grâce au fait que je suis simultanément dans le passé sur ”A” et ”B”.


Il suffirait alors de comprendre l’illusion dans laquelle l’on est pour en sortir ? Et si oui comment ? 



Comment appliquer le voyage temporel à la réalité ?


L’immense difficulté de cette entreprise serait d'abord de prouver que le "temps" est une illusion du "non début". Mais je n'en suis pas sûr, ce n’est qu’une hypothèse. Comme nous l’avons vu au chapitre 3, il pourrait également être possible qu’un "temps endroitique" contredise cette possibilité. Cela crée un autre paradoxe de "non début" car si le temps est réel comme dans l’hypothèse du "temps endroitique", alors il ne suffit pas de l’affirmer pour en faire une réalité. Il faudrait expliquer comment le présent peut-il advenir malgré un "non début" dans la 6D. Le "temps endroitique" ne remet pas en cause les trois postulats du vide. Le paradoxe du "passé 6D" reste alors tout aussi valable pour le "temps endroitique" qu’il l’est également dans "l’univers bloc". Dans les deux cas, il faudrait comprendre comment le présent est possible et comment l’écoulement du "temps" est également possible.


L’impasse de cette question


Que le "temps" soit une illusion ou une réalité, il semble que l’on butte toujours sur le "non début", qui ne peut pas être expliqué ni par les "fenêtres de vie" ni par les TMPT. Soit dit en passant, ces théories restent valables et peuvent être utiles pour nous faire comprendre que notre perception de l’éternité est limitée au fini, ce qui pourrait être à l’origine d’une représentation fausse de notre univers limité à quatre dimensions, car nos sens sont capables de percevoir.


Cette incapacité de voir l’infini en 5D et l’éternité en 6D pourrait être à l’origine d’une fausse représentation de "A", "B", "C" comme étant des événements distincts et séparés les uns des autres.


C’est pourquoi j’ai évoqué l’idée dans mon livre que cette fausse représentation du monde créerait un faux problème : celui de l’ordre chronologique de "A", "B", "C". En dehors de cette fausse représentation, ces points de l’espace et du temps se superposent. Voyager dans le temps impliquerait de comprendre cette superposition afin de pouvoir entreprendre le passage à "A" depuis n’importe quelle position "B" ou "C".


La métaphore du chat et de la chatière


Pour illustrer cette idée, imaginez-nous comme mon chat lors des premiers temps après l'installation d'une chatière. Mon chat ne comprenait pas que cette petite porte était prévue pour lui. Il regardait dehors derrière la chatière, sans savoir qu'il pouvait la franchir. Dans sa tête, il était impossible d'imaginer qu'il lui suffisait de pousser avec sa petite tête pour passer au travers de ce passage magique.


Il en serait de même pour nous : nous pourrions être comme ce chat, incapables de percevoir que le "temps" n'est pas une barrière infranchissable. Nos sens et notre compréhension actuels limitent notre perception de la réalité à quatre dimensions, nous empêchant de voir les dimensions supplémentaires. Tout comme le chat devait comprendre qu'il pouvait passer par la chatière, nous devrions saisir que ce que nous percevons comme des événements distincts et séparés - "A", "B", "C" - peut en fait être superposé dans une réalité à 6 dimensions où le “temps” de la 4D ne serait qu’une illusion de notre incapacité à percevoir le monde tel qu’il est dans l’éternité.


Ainsi, pour voyager dans le temps, il nous faudrait comprendre cette superposition et apprendre à franchir les barrières de notre perception faussé et limitée, tout comme le chat a appris à utiliser la chatière pour passer de la ”dimension intérieur” à l'extérieur.



Comment sortir de la situation dans laquelle nous nous trouvons du chat ?


Comment est-ce possible de rejoindre le ”non début” de l’éternité 6D en déroulant la ”Spirale d’EterniGo” et comment est-ce possible que cette même spirale ait pu s’accomplir jusqu’au présent ? Que ce soit le paradoxe du “passé 6D“ ou celui du ”temps endroitique”, ces deux théories ne se contredisent pas sur le problème qu’elles rencontrent sur le ”non début”. Bien loin de contredire le “passé 6D“ qui devrait exister par les postulats du vide, les deux théories se complètent complètement. Si on doit expliquer la conjoncture de « A », « B », « C », depuis le ”non début” on y arrive pas et inversement si on cherche à expliquer ces conjoncture depuis leurs positions dans l’espace et le temps en remontant la ”Spirale d’EterniGo” on y arrivera pas non plus pour la même raison ; il semble que bien que « A », « B », « C », advienne séparément dans un ordre séquentiel, cette ordre ne peut plus être explicable dans l’éternité toujours à cause du ”jamais commencement”. 


Le "temps endroitique" en croyant d’abord démontrer que par la "Spirale 3D" il serait factuel, ne contredit pas le principe des trois postulats du vide et donc sans explication supplémentaire il semble que ce problème s’effondre à nouveau sur le paradoxe insurmontable du "non début". 


En laissant faussement croire dans un premier temps que cela signifie que le temps est réel, cette même affirmation mène au paradoxe du “passé 6D”. Donc, bien loin de contredire la 6D et annihiler l’hypothèse de “l’univers bloc”, le ”temps endroitique” renforce le paradoxe entre la nécessité d’expliquer le ”non début” et l’observation d’un temps qui semble s’écouler, malgré une apparente impossibilité logique, que ce soit par le “passé 6D” le ”présent statique“ ou le “Parcours Éternel des Moitiés Restantes” (PE/MR).


Tant que nous n’expliquerons pas ces paradoxes, nous serons comme le chat derrière sa chatière, incapables de comprendre comment utiliser la 6D comme un vortex pour les voyages temporels.



Le Paradoxe de l’Écoulement du Temps dans un univers 6D


D’une part, nous constatons que « A », « B » et « C » arrivent en des moments séquentiels et distincts, et nous concluons alors que le temps s’écoule. Cette observation semble valable non seulement par l’arrivée du présent mais aussi en déroulant une “Spirale d’ÉterniGo” pour remonter au “passé 6D”, ou encore en passant sur une échelle PE/MR. Tout comme l’œuf qui se brise au sol, ces observations nous font croire que l’expérience du “temps” est acquise. Le temps semble non seulement s’écouler, mais il joue une fonction fatidique dans les événements temporels, où il n’est pas possible d’arriver en « C » sans passer préalablement par « A » et « B ». Dans ce cadre, on peut spéculer que le “temps” est une entité réelle.


Le Temps comme Illusion Holographique


Et pourtant, dans l’éternité, le temps pourrait tout aussi bien n’être qu’une illusion holographique. Cette certitude entre deux assertions logiques mais opposées crée les puissants paradoxes du “passé 6D”. 


D’une part, il y a le constat que le temps semble s’écouler et que l’entropie augmente dans la flèche du temps. Comme lorsqu'on verse de la crème dans un café, il est impossible de la séparer à nouveau, ou lorsqu'on vieillit, il semble impossible de rajeunir.


D’autre part, si ce même temps est factuel, alors il doit nécessairement remonter à un “passé 6D” conformément aux postulats du vide.


Le Paradoxe du ”non début”


Ce paradoxe du “passé 6D” réside dans l’incapacité à expliquer le “non début”. Si le temps est réel, comme dans l’hypothèse du “temps endroitique”, il ne suffit pas de l’affirmer pour en faire une réalité. Il faudrait expliquer comment le présent peut advenir malgré un “non début” dans la 6D. Le “temps endroitique” ne remet pas en cause les trois postulats du vide. 



Le paradoxe du “passé 6D” reste alors tout aussi valable pour le “temps endroitique” qu’il l’est dans “l’univers bloc“. Dans les deux cas, il faudrait comprendre comment le présent est possible et comment l’écoulement du temps est également possible.


La Réalité Holographique et le Vortex 6D


L’idée que le temps est une illusion holographique implique que tous les moments existent simultanément dans un univers bloc en 6D. Dans ce cadre, notre perception de l’écoulement du temps et de l’entropie croissante serait une construction de notre mental qui pourrait avoir une représentation erronée de la réalité limitée aux quatre dimensions que nous percevons. Le concept du vortex 6D permettrait à une civilisation de naviguer entre ces moments, modifiant des événements passés pour influencer le présent et le futur. Cependant, la question demeure : comment rendre ce voyage possible ?


Tout comme le chat, limité par sa compréhension du monde, reste derrière sa chatière sans penser à sortir, ou comme les prisonniers de l'allégorie de la caverne de Platon, nous sommes prisonniers de fausses certitudes d'impossibilité mentale. Exactement comme il était jugé impossible de voler avant l'invention des avions, nos certitudes limitatives nous empêchent de nous projeter dans le voyage temporel parce que nous n'avons pas encore la science pour comprendre comment le réaliser.


Peut-être que nos certitudes nous cantonnent dans nos perceptions faussées de la réalité, nous condamnant à rester derrière la chatière de nos fausses conceptions. Nous sommes comme des platistes, persuadés que notre Terre est plate. Dans cette vision du monde, l'idée que la Terre pourrait être ronde semble absurde, car il est difficile d'imaginer que nous ne tomberions pas de l'autre côté de la planète. De la même manière, notre compréhension limitée du temps et de l'univers nous empêche de concevoir certaines possibilités.


Cette analogie avec les platistes illustre comment des croyances profondément enracinées peuvent restreindre notre vision du monde et bloquer notre accès à des connaissances plus avancées. Tout comme il a fallu un changement de paradigme pour accepter la rondeur de la Terre, il pourrait être nécessaire de réviser nos concepts actuels pour comprendre et rendre possible le voyage temporel. Il est possible que nos certitudes actuelles, basées sur une perception limitée et potentiellement fausse de la réalité, nous emprisonnent et nous empêchent d'explorer de nouvelles dimensions de l'existence.



Une situation proche des contradictions entre physique générale et physique quantique


Tout comme la physique macroscopique ne s’adapte pas à la physique du monde subatomique et que la physique générale ignore la physique quantique, ces deux physiques, bien qu’elles se contredisent, restent adaptées à leur domaine respectif. De même, faut-il considérer que la science du “jamais commencement” pourrait avoir des règles différentes de celles du temps 4D expérimenté par nos perceptions ?


La physique générale, qui décrit les phénomènes à grande échelle comme la gravité et le mouvement des planètes, fonctionne selon des principes bien établis et largement acceptés. En revanche, la physique quantique, qui s’occupe des particules subatomiques, obéit à des lois qui semblent souvent contre-intuitives et paradoxales par rapport à notre expérience quotidienne. Ces deux domaines de la physique coexistent malgré leurs divergences apparentes, chacun étant pertinent et applicable dans son propre cadre.


De la même manière, la compréhension de la 6D et du “jamais commencement” pourrait nécessiter des règles et des concepts fondamentalement différents de ceux auxquels nous sommes habitués dans notre perception linéaire du temps. Nos perceptions limitées du temps 4D pourraient être inadaptées pour appréhender des dimensions supplémentaires ou des états de réalité très différents de ceux avec lesquels nos sens nous ont habitués. Ainsi, la science du “jamais commencement” pourrait révéler des lois de l’univers qui défient nos notions actuelles et nécessitent un changement radical de paradigme pour être comprises et acceptées.


Ainsi, si l’on tente de remonter la ”Spirale d’EterniGo” en la déroulant dans le temps, nous verrions que notre position présente dépend du même ”jamais commencement” quels que soient les événements dans le temps (« A », « B », « C »). Dans ce cas, il devient impossible d’expliquer comment ces événements surviennent dans un ordre respectif s’ils dépendent toujours du même ”non début”.


Faut-il alors aborder ce problème sans vouloir concilier les contradictions en créant une théorie propre au ”non début” et à l’éternité de la 6D, et une autre théorie propre aux 4D et à l’impossibilité de dérouler une ”Spirale d’EterniGo” pour la remonter à son ”non début” ?


La TMPT et la “fenêtre de vie“ 


C’est ce que j’ai tenté de faire par ces deux concepts, mais cette théorie, bien que séduisante dans les 2 premiers chapitres, s’effondre dans le 3e chapitre avec le ”temps endroitique” relatif à la nature de la ”Spirale 3D”.


Il devient alors évident que les points ”A” et ”B” de la conjoncture endroitique d’une “fenêtre de vie“ ou d’une TMPT, comme pour n’importe quel autre événement dans la ”Spirale 3D”, changent et évoluent dans une séquentialité, dans le cadre d’une ”5D asymétrique”.


Bien que les “fenêtre de vie“ et les TMPT peuvent être très utiles pour démontrer que notre conscience de l’éternité n’existe pas en dessous des TMPT et en dehors du cadre des “fenêtre de vie“, et que ces notions sont incapables de changer la conjoncture des événements depuis les différentes générations, que ce soit la nôtre ou celle des pharaons, ces notions pourraient être utiles pour comprendre l’illusion dans laquelle nous nous trouvons derrière notre chatière.


En effet, si nous percevons l’illusion du mouvement du “temps” et sa flèche, c’est possiblement par nos limitations à voir les événements du “temps” apparaître et disparaître par “L’horizon Temporelle”, qui devient la jauge depuis laquelle notre cerveau limité interprète le monde.


Cela pourrait potentiellement donner naissance à une fausse interprétation de l’univers en 4D. Comprendre cette fausse perception pourrait peut-être expliquer les apparentes contradictions. Le véritable problème pourrait être que nous pensons le monde en 4D alors que cette notion n’a plus aucune valeur dans l’endroitie de la 6D.


L’expérience murale 


L’expérience murale est une expérience de pensée très utile pour tenter de comprendre quelque peu ce que serait notre conscience de la traversée d’une échelle PE/MR, mais cette expérience de pensée reste incomplète pour se représenter l’univers en 6D, du fait qu’elle utilise notre illusion du mouvement pour se rendre compte de l’éternité de la 6D. Dans cette expérience, nous n’échappons pas à “L’horizon Temporelle” qui pourrait potentiellement nous tromper en nous faisant croire que le mobile s’approche indéfiniment du mur. Cette perception tridimensionnelle est possiblement également fausse, en dehors de “L’horizon Temporelle”.


Il pourrait être envisageable d'améliorer notre compréhension de cette illusion en élaborant d'autres modèles théoriques qui prendraient en compte l’hypothèse d’une projection tridimensionnelle holographique, résultant de nos limites perceptives aux frontières de “L’horizon Temporelle”.