Le temps, une illusion ? Les paradoxes de Zénon résolus par les théories du postulat PE/MR ? Chapitre 1

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Note : Cet article suit l'évolution des théories. Version 28 datée du 25.3.2024



©️Olivier Dusong 1998-2023



1. Introduction 

 


En 1998, lors d'une nuit d'orage, alors que je cuisinais en compagnie de mon chat, une réflexion inattendue m'est venue à l'esprit. Sans que je ne le réalise sur le moment, cette pensée personnelle trouvait un écho dans celle de Zénon d'Élée, exprimée il y a plus de 2500 ans. Alors que je nettoyais ma cuisine après avoir accidentellement fait tomber un œuf, je me suis rendu compte que la manière dont il allait se briser était déterminée par l'instant précis de sa chute. Cela signifiait qu'il y avait forcément un trajet entre un point de départ A et un point d'arrivée au sol B. Cette zone médiane, contenant elle-même un milieu, constituait un passage obligé. Cependant, une fois ce milieu atteint, il resterait encore à l'œuf à parcourir la moitié suivante, et ainsi de suite, de manière indéfinie. Tant qu'une moitié demeurait à franchir, le parcours restait inachevé, impliquant le passage par un lieu "géographique" précis, une moitié restante. Il semblait donc paradoxal qu'un itinéraire censé être sans fin doive, en théorie, aboutir.


C’est la raison pour laquelle, ultérieurement, j’ai baptisé ce phénomène “le Parcours Éternel des Moitiés Restantes” (PE/MR). Mais comment, dès lors, le mouvement était-il réalisable ?


De plus, ce paradoxe du PE/MR ne se limitait pas à l'impact de la chute de l'œuf jusqu'au sol, mais dépendait également du moment où l'œuf avait commencé sa chute. Ainsi, l'instant où l'œuf atteignait le sol et se brisait dépendait du moment où il se trouvait antérieurement vers la première moitié de sa trajectoire. Ce moment, à son tour, dépendait en réalité d'un moment antérieur où l'œuf était à mi-chemin de son parcours précédent, et ainsi de suite à l'infini, sans jamais atteindre le moment précis où je l'avais accidentellement lâché. Cela signifiait qu'en dépit de l'observation traditionnelle, le mouvement de l'œuf selon le PE/MR devrait être incroyablement, sans début ni fin. Bien que fini en longueur et en durée, il devrait prolonger indéfiniment sa course à travers un continuum infini de moitiés restantes éternelles dans cette même finitude du parcours limité de l’œuf.


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2. Le PE/MR est-il un raisonnement erroné ?


Face à ce dilemme entre logique et observation, deux possibilités se présentaient. Si ma logique était fausse, il me fallait trouver l’erreur. Si elle était juste, il était nécessaire d’expliquer pourquoi mes observations ne correspondaient pas à la réalité, peut-être à cause d’une illusion due à nos limites sensorielles ou à une interprétation erronée de la réalité. Ces réflexions m’ont révélé que le paradoxe allait bien au-delà d’une simple chute d’œuf, interrogeant la nature même du temps, et s’il était réel ou juste une projection de nos perceptions limitées de la « réalité ». Cette découverte a été fascinante, indiquant que j'avais abordé cette question millénaire sans en avoir connaissance au préalable. Cela m’a permis de développer des idées indépendantes et de formuler le PE/MR d’une manière totalement novatrice et différente par rapport à la vision de Zénon.


3. En quoi le PE/MR diffère-t-il fondamentalement de la dichotomie de Zénon et l'améliore-t-il ?


Un déplacement implique toujours un départ, un passage médian et une fin, sans aucune division. Le PE/MR rejette l'idée de segmenter le mouvement, clarifiant ainsi la continuité inhérente à tout mouvement. Contrairement à la "dichotomie", qui sème la confusion avec ses divisions conceptuelles, le PE/MR souligne qu'un mouvement continu ne peut être divisé. Prenez la chute d'un œuf d'un immeuble : il traverse chaque étage avant d'atteindre le sol, des étapes physiques indispensables, aussi cruciales que le début et la fin du mouvement. Considérer ces étages comme des divisions suggère à tort que le mouvement est fragmentable et que son ensemble pourrait être simplement sommé pour résoudre le paradoxe, une interprétation erronée souvent entendue.


Les "moitiés restantes" du PE/MR ne sont pas des divisions mais des étapes essentielles, réorientant ainsi notre compréhension des paradoxes de Zénon. Ceci montre que le mouvement n'est pas une affaire de division, comme si Zénon avait un jour décidé de diviser fallacieusement le mouvement pour en faire un faux problème. Les paradoxes de Zénon sont bien plus qu'une idée loufoque ou philosophique ; c'est une observation perspicace de la physique du mouvement.


Ignorer un étage reviendrait à suggérer une téléportation de l’œuf directement au sol, réduisant les étages à de simples divisions plutôt que de reconnaître leur rôle physique dans le parcours de l’œuf.


Cette perspective s'applique aussi au paradoxe d'Achille et la tortue, où rattraper la tortue implique des passages réels, non de simples concepts. Omettre une de ces étapes serait erroné, comme prétendre qu'un puzzle incomplet est fini.


4. Ma démarche se distingue fondamentalement de celle de Zénon. 


Contrairement à lui, qui utilisait la dichotomie pour contester la réalité du mouvement, suivant la pensée de Parménide sur un univers immuable, mon exploration ne cherche ni à nier ni à défendre le mouvement. Elle vise plutôt à en fournir une explication scientifique. Le paradoxe, tel que je le perçois, naît de la coexistence de deux réalités apparemment contradictoires : le mouvement est à la fois observable, fini et réel, et paradoxalement, il semble infini lorsqu'on considère la nécessité de traverser continuellement des zones médianes, les "moitiés restantes" du PE/MR. Ce n'est pas une question de choisir entre ces vérités, car toutes deux sont indéniables, mais de comprendre comment elles coexistent.


Cela m'a amené à examiner diverses perspectives, certaines reconnaissant la possibilité du mouvement, d'autres non, un sujet que j'aborde dans cet article et sur mon site. Ces articles évoluent pour refléter les progrès des théories, avec des mises à jour régulières. Mon but est de réconcilier ces perspectives opposées, un défi qui me passionne depuis des décennies et que je partage sur mon site.


5. Écho avec des théories anciennes et modernes


Des années après ma découverte initiale, j'ai exploré comment des réflexions modernes, portées par des penseurs comme Stephen Hawking avec sa théorie d'un univers holographique, et l'idée de "l'univers bloc" de la théorie de la relativité, suggèrent que le temps pourrait être une illusion. Cette perspective, où passé, présent et futur coexistent, défiant l'idée d'un flux temporel linéaire, fait écho aux paradoxes de Zénon. De même, elle résonne avec la pensée de Parménide, pour qui le monde, sans commencement, est immuable, remettant en question l'existence même du mouvement, du changement, et donc du temps. Les réflexions de figures antiques comme Zénon et Parménide (maître de Zénon)

, malgré les millénaires qui nous séparent, trouvent un écho dans les interrogations contemporaines de la physique. Dans cet article, j'examine comment expliquer ce paradoxe à travers le concept de pixelisation, une idée parmi mes premières réflexions sur le sujet, présentant des avantages et des inconvénients. Voici les raisons que j'explore :

6. Le voyage de l’EterniGo 


Quelques années plus tard, en 2005, j'ai commencé à réfléchir sur la notion que le début du voyage d'un objet dans le PE/MR était probablement ancré dans un passé sans commencement clair, soulevant la question de la représentation mentale d'un tel passé. C'est ainsi qu'une expérience de pensée a germé dans mon esprit : et si, au lieu de démarrer son déplacement du point A vers le point B, un mobile débutait son voyage depuis un "non-début" dans l'éternité et l'infini ? De cette interrogation est née l'extraordinaire concept de l'EterniGo. L'EterniGo, conçu comme un vaisseau spatial fictif doté d'une technologie fictive, sert de cadre à diverses expériences de pensée. Dans la première de ces expériences, que j'ai nommée "le voyage de l'EterniGo", je me suis imaginé ce vaisseau traçant une ligne droite depuis l'éternité, bien avant le Big Bang. Se déplaçant à une vitesse dérisoire de 1 cm par heure à l'échelle de l'univers, il aurait franchi une distance et un temps infinis pour parvenir dans un salon à l'instant précis où vous lisez ces lignes. 

Cette conception défie cependant notre logique : comment un voyage sans point de départ défini peut-il culminer en une destination finale dans l'espace et le temps ? Cela crée un paradoxe : l'EterniGo, ayant nécessité un "temps" éternel et parcouru une distance infinie, n'aurait, en théorie, jamais dû pouvoir atteindre le présent dans le salon.


Par ailleurs, tout comme le "Parcours Éternel des Moitiés Restantes" (PE/MR) interroge l'aspect théorique de l'éternité dans la séquence des divisions successives, menant à une impasse conceptuelle sur le mouvement, le voyage de l'EterniGo soulève les mêmes interrogations - comment le mouvement peut-il s'accomplir dans l'éternité, qu'il soit éternel dans le fini du PE/MR ou dans l'infini du voyage sans commencement de l'EterniGo ? Le voyage de l'EterniGo, bien qu'étant une métaphore fictive, pose des questions très sérieuses sur la nature de l'éternité et de l'infini et les paradoxes qu'un tel voyage pose. Par ailleurs, il pose une question cruciale : Comment le présent peut-il émerger s'il est tributaire d'un passé sans origine et donc sans cause primaire ? Que ce soit dans le voyage de l'EterniGo ou le PE/MR, les deux scénarios remettent fondamentalement en question comment le mouvement dans l'espace et le temps est-il possible dans l'éternité ? Cette question m'a amené à penser que l'éternité et l'infini doivent exister, et même devraient être démontrables par la nature même du vide. C'est ainsi que j'ai formulé mes trois postulats sur la nature du vide.


7. Les 3 postulat du vide 


1.) Si le vide est défini comme l'absence de toute chose, alors il n'a pas besoin d'une cause pour exister. Dans ce cas, le vide peut exister de lui-même sans intervention extérieure.


2.) Étant donné qu'il n'a pas besoin d'être fabriqué pour exister, il aurait toujours existé, ce qui implique qu’il aurait existé avant la formation de l’univers et donc que l'éternité existe.


3.) Étant composé de rien, le vide ne peut être contenu dans quoi que ce soit et s'étendrait donc dans toutes les directions à l'infini. Donc, la dimension de l'infini existe.


Bien que l'on répète souvent que le vide n'est pas vide, suggérant ainsi son inexistence, clarifions cela avec l'analogie d'un aquarium. Regardons un aquarium avec de l'eau, des poissons et des décorations. Il contient des éléments, mais cela ne signifie pas que l'eau elle-même n'existe pas. La découverte d'environ 3 atomes par centimètre cube dans le vide ne modifie pas sa nature. Les atomes en suspension sont comme les poissons dans l'aquarium, ne constituant pas le vide lui-même. Les fluctuations quantiques, les champs et les particules éphémères ne remettent pas en question l'existence du vide, de la même manière que des ondes traversant l'eau d'un aquarium ne nient pas l'existence de l'eau. Je crois que comprendre cette distinction est essentiel pour saisir les postulats du vide.


Le vide a-t-il besoin de quelque chose pour exister ? Comment le rien pourrait-il être créé ? Ces postulats reposent sur des réflexions simples que l'on peut considérer comme vraies, d'où le terme de postulat, définissant quelque chose comme vrai sans nécessité de démonstration.


8. Pourquoi l’Infini ne Peut Appartenir à la 3D ?


Dans un univers infini dépourvu de frontières, se déplacer sur une distance d’un milliard d’années-lumière ou d’un simple nanomètre équivaudrait à rester au même point par rapport aux “non-limites” de cette dimension infinie. L’absence de bord signifie également l’impossibilité de toute localisation spécifique, affirmant que l’infini ne peut être confiné dans un lieu précis. Sans directions telles que haut, bas, droite ou gauche, et sans frontière, il devient évident que l’infini ne peut être quantifié en grandeur et appartient, par nature, à une dimension distincte des trois dimensions spatiales et de la dimension temporelle, suggérant l’existence d’une cinquième dimension de l’univers.


Pour illustrer que la 5D transcende les 3D, considérons une spirale sur une pièce de monnaie dont le centre ne présente aucun début. 

En déroulant cette spirale indéfiniment, nous pourrions théoriquement relier toutes les galaxies de l’univers 3D à la vitesse de la lumière. Cependant, après des milliards d’années de déroulement, la spirale ne serait pas plus étendue qu’aux premiers jours de l’opération. En coupant la partie déroulée, nous observerions deux segments : l’un mesurable en 3D et l’autre, enroulé, incalculable en 5D. J’ai nommé cela la spirale 5D, un outil conceptuel utile pour conceptualiser la 5D.


9. L’éternité serait la 6e dimension de l’univers 


De la même façon qu'il est impossible de changer de position par rapport aux "non-bords" d'un infini, il ne serait plus possible que le temps s'écoule par rapport à l'éternité. Tout comme nous avons conceptualisé la cinquième dimension (5D) sous forme d'une spirale sans début, nous pouvons appliquer le même principe à l'éternité sans début. Dans cette perspective, le Big Bang et le présent, bien que séparés par plus de 13 milliards d'années dans notre dimension temporelle, se trouvent à une distance identique du "jamais commencement" de l'éternité, situé au centre de cette spirale.

Ainsi, en raison de cette équidistance du "non début", l'éternité transcende le concept de temps fini mesurable dans la quatrième dimension (4D), avec tous les événements figés par rapport au centre de la spirale, rendant le temps inopérant au sein de l'éternité. Cette incapacité à modifier la position temporelle par rapport à un "non début" assimile l'éternité à une dimension distincte, que j'ai identifiée comme la sixième dimension (6D). Dans cette 6D, les états passés et présents d'un objet, tels que l'état intact ou cassé d'un œuf, existent simultanément par rapport au "non début" de la spirale, illustrant que passé, présent et futur coexistent au même moment dans l'éternité de la 6D. L'éternité en tant que 6D constitue une dimension intemporelle où tous les événements historiques convergent en un point unique, où le temps est annulé, exposant l'illusion de la condition de l'œuf, tant par rapport aux "non-bords" de la 5D que du "non début" de la 6D.


Cette approche, en écho avec le "non début" du PE/MR, complique la perception de la position d'un objet entre son point de départ et d'arrivée à travers les "non-bords" de la 5D et le "Jamais Commencement" de la 6D. Elle offre une explication à la possibilité qu'un objet atteigne sa destination en dépit du PE/MR, suggérant que notre perception pourrait être une illusion due à l'incomplétude de nos sens, qui nous confinent à une compréhension de l'univers en quatre dimensions.


10. Le concept de la ”Spirale d’EterniGo” 


Ainsi, si l'on revient au voyage de l'EterniGo, à l'instar des spirales 5 et 6D, ce voyage peut également prendre la forme conceptuelle d'une spirale. La "Spirale d'EterniGo" est un concept pratique, car elle permet de conceptualiser un voyage fictif sans début, liant ainsi une distance parcourue en 5D à une éternité traversée en 6D. Autrement dit, la "Spirale d'EterniGo" fusionne une spirale 5D et une spirale 6D en une seule entité. Le bout de la "Spirale d'EterniGo" représente le présent de son arrivée dans le salon, offrant une nouvelle perspective sur la problématique de cette position présente. 

Celle-ci dérive d'un "jamais commencement" situé au cœur de la spirale, rendant la position 3D de l'EterniGo dans le salon et sa position temporelle paradoxales. Puisque l'EterniGo aurait dû traverser un espace et un temps infinis avant d'arriver dans le salon, semblable au PE/MR, il aurait normalement été confronté à un voyage infini insurmontable. La "Spirale d'EterniGo" soulève donc un paradoxe : comment atteindre cette position spatiotemporelle dans le salon si le voyage de l'EterniGo repose sur un "jamais commencement" au centre de la spirale ? Elle interroge sur la manière dont le présent peut émerger s'il dépend d'un passé sans début dans la 6D, tout en étant équidistant des "non-bords" de l'univers en 5D. Tout comme les paradoxes de mouvement de Zénon, cette spirale suggère que le temps pourrait n'être qu'une illusion. Reste à élucider comment fonctionne cette illusion, question à laquelle le concept de TMPT (Tranche Minimum de Perception Temporelle) propose de répondre.


11. Harmonie  avec la théorie du Big Bang 


Cette nouvelle cosmologie en 6D s'accorde profondément avec la théorie du Big Bang.

En effet comme nous venons de voir, il est impossible de mesurer la durée d'une spirale dans la 6e dimension ou la longueur d'une spirale dans la 5e dimension. Cela correspond à l'idée du Big Bang, selon laquelle le temps tel que nous le connaissons en 4D et l'espace en 3D sont nés de cet événement. Avant le Big Bang, dans un univers sans matière et sans bord, le concept de "lieu" sans repères matériels n'existait pas. L'arrivée du Big Bang a permis l'apparition de la matière, et avec elle, la possibilité de mesurer et de localiser chaque objet dans l'univers.


Ce schéma illustre qu'avant le Big Bang, l'univers, étant vide, ne pouvait être localisé. Seule la création de la matière a rendu possible la mesure de lieux dans un univers infini. De même, sans un premier événement marquant comme le Big Bang, il est possible de mesurer 13,8 milliards d'années jusqu'au présent, mais impossible de mesurer le temps avant cela si on remonte à un passé sans début dans la 6D. Ainsi, dans un univers sans bord en 5D, le concept de lieu n'existe pas, tout comme la notion de durée est insaisissable dans l'éternité de la 6D avant le Big Bang.


Mesurer le moment du Big Bang est faisable depuis le présent (environ 13,5 milliards d'années), mais impossible depuis le "non début" de l'éternité en 6D, car ce passé est immesurable.


En résumé, le temps en 4D et l'espace en 3D ont émergé avec le Big Bang, marquant l'apparition de notre univers matériel en 3D et du "temps" en 4D, avec un univers observable, doté d'un temps linéaire et de distances mesurables.


Avant le Big Bang et la création de toute chose, les notions de 3D et 4D telles que nous les comprenons s'effondrent. Seule l'émergence de la matière après le Big Bang rend possible la mesure de l'espace et du temps. Toute tentative de mesurer le temps et l'espace devient donc caduque avant cet événement ce que nous montre ce schéma : 

12. Théorie des TMPT : pixels "temps" de notre conscience. Pourquoi le temps s'écoule-t-il ?


Depuis 1998, j'ai pensé que notre cerveau est incapable de saisir les événements qui se produisent en un instant extrêmement bref, comme c'est le cas dans le phénomène du PE/MR. Prenons, par exemple, l'instant où une ampoule s'allume : la vitesse à laquelle sa lumière se disperse dans l'espace est si rapide qu'elle ne peut être appréhendée comme une durée s'inscrivant dans le temps, et est dès lors perçue comme instantanée alors qu’en réalité c’est une durée. 


Ainsi, bien que nous croyons percevoir une seconde dans sa globalité, c’est une illusion, une infinité de cette même seconde nous échappe en réalité lorsqu’on est confronté au PE/MR, ces moments s’inscrivent dans une échelle temporelle de plus en plus fine et sans fin. Dans cette dimension d’éternité, où une seconde devient infinie dans la 6D, l’action devient imperceptible à notre conscience. Malgré l’infini de la seconde dans le contexte du PE/MR, notre conscience ne saisit que des segments temporels suffisamment étendus pour éveiller une perception du temps. 


J’ai nommé cette limitation de perception la "Tranche Minimum de Perception Temporelle" (TMPT), qui organise notre perception du temps en unités fondamentales, semblables à des pixels temporels. Face à ses limites, notre cerveau ne parvient pas à distinguer les innombrables fractions de seconde propres au PE/MR, rendant une partie éternelle de la seconde inaccessible à notre conscience. Dès lors, au lieu de saisir l’aspect éternel d’une action dans le PE/MR, notre cerveau interprète la fin des TMPT comme la clôture de la seconde dans le temps, alors qu’au-delà des TMPT, dans la 6D, cette même action est éternelle et intemporelle dans le PE/MR. Cette séquence de TMPT génère l’illusion d’une progression temporelle linéaire, faisant paraître, par exemple, la chute d’un œuf comme finie une fois les TMPT épuisés, et rangés dans notre cerveau, alors qu’au-delà, notre cerveau est incapable d’appréhender l’éternité du PE/MR dans la 6D.


La perception de l’éternité d’une chute d’œuf nous apparaît donc comme se déroulant en une seconde éphémère. Une fois les TMPT utilisés et mémorisés, ils se métamorphosent en souvenirs du passé sur l’écran de notre mémoire, notre cerveau ne saisissant qu’une gamme limitée de ces segments, créant ainsi l’illusion d’un temps qui avance. 


En interprétant ces TMPT comme instantanés, ils masquent l’éternité qui persiste au-delà du PE/MR. Notre perception d’une continuité temporelle émerge de la séquence mémorisée de ces instants, leur nature immédiate voilant l’éternité du PE/MR, restreignant notre perception à une version fragmentée de la réalité.


Le déroulement temporel est donc une construction basée sur une réalité obscurcie par les TMPT, montrant que notre perception de la durée dépend du nombre de TMPT qu’un individu peut mémoriser. Ces TMPT, telles des images fixes d’un film qui, une fois projetées successivement, créent l’illusion du mouvement et ainsi du temps qui s’écoule.


Cette perception du temps s’avère subjective et est influencée par les TMPT. Le nombre de ces “images” peut différer d’un individu à l’autre pour un même événement. Si un animal perçoit plus de TMPT que nous lors d’un événement, le temps lui paraîtra s’écouler plus lentement tel un filme au ralenti. On peut penser que cette perception varie certainement grandement entre les espèces et imaginer que pour un arbre, une année peut sembler n’être que quelques minutes, tandis qu’une journée pourrait être perçue comme une vie entière pour un insecte éphémère qui ne vi que quelques heures. Au-delà de ces perceptions subjectives, propres à chaque être conscient, notre expérience temporelle pourrait n’être qu’une illusion façonnée par une conscience limitée, bien loin de la véritable essence éternelle d’un univers intemporel.


13. Ma conclusion 


Autrefois, en observant le soleil et l'horizon, nos ancêtres concevaient une Terre plate, au centre du monde, influencés par des indices visuels. Ils imaginaient un ciel en forme de dôme, semblable à une voûte architecturale ornée d'étoiles suspendues au plafond. Aujourd'hui, face au paradoxe du PE/MR, notre compréhension, bridée à un univers 4D, heurte ses limites. Toutefois, en abordant les dimensions 5D et 6D, où passé, présent et futur se superposent, nous pourrions démêler ces contradictions via les TMPT.


De la même manière qu'on explique à un enfant que la Terre est ronde sans que les gens en dessous tombent, en lui présentant le concept de gravité terrestre, il est peut-être nécessaire de comprendre que la réalité du PE/MR semble énigmatique uniquement parce que nous pourrions être sous l'influence d'une méconnaissance des 5e et 6e dimensions de notre univers, imperceptible par nos sens et notre connaissance, tout comme nos ancêtres n'auraient jamais compris la possibilité que la Terre soit ronde avec la méconnaissance de l'époque.


Mes théories visent à clarifier pourquoi certaines réalités semblent mystérieuses, limitées par notre perception temporelle. Ainsi, hors des TMPT, dans l'infiniment court du PE/MR, s'étendrait une éternité où tout est immuable, opposant notre perception actuelle à cette constance de la 6D. Ce décalage remet en question la fiabilité de nos sens et soulève un débat sur la nature du temps : réalité ou illusion ? Après des décennies de réflexion personnelle, je convie au dialogue sur ma page Facebook et forums scientifiques pour enrichir notre compréhension mutuelle.

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